Caleb Shomo, chanteur de Beartooth


A l'aube d'une tournée européenne avec Bring Me the Horizon, Beartooth a fait un arrêt par la France et Paris pour un show en tête d'affiche unique. Nous avons eu la chance de pouvoir discuter avec l'homme derrière le projet, Caleb Shomo. Une interview qui parle du groupe, de la vie en tournée et des goûts du très imposant frontman.

Bonjour Caleb et bienvenue à Paris ! Ça fait un petit bout de temps que vous n’avez pas mis les pieds ici, non ?

Oui en effet, nous avons fait une date en headline l’an dernier juste après la sortie de Disgusting et vu que nous partons en tournée européenne en première partie de Bring Me the Horizon, on s’est dit qu’un arrêt en France pour se préparer n’était pas une mauvaise idée.

Disgusting est un album très personnel sur le plan des textes, tu as même dis que tu ne pensais pas quelqu’un d’autre que toi allait entendre ces textes, qu’en sera-t-il dans le futur ?

Je me sens beaucoup mieux maintenant qu’il y a deux ans quand j’ai commencé à écrire cet album donc je pense que cela influencera l’écriture du prochain. Mais au final, cela restera un album de  Beartooth comme l’est Disgusting. Ce n’est pas parce qu’on est plus connu maintenant que mon écriture va changer, que je vais adoucir le son de ce que je n’écris absolument pas. Sur Disgusting, il s’agit vraiment de mon expérience et de ma vie sur la majorité des chansons et cela devrait continuer dans le futur.


Beartooth est un groupe que l’on peut catégoriser de punk-rock/metalcore, quelles sont tes influences dans ces deux styles ?

Il y en a énormément. Pantera, Slipknot, The Ramones, AC/DC, Led Zeppelin, etc. Je pense que je tire plus d’influences des émotions que je resent en écoutant un morceau plutot que de la composition des titres de ces groupes.

Est-ce que tes goûts musicaux ont changés depuis que tu as écris Disgusting ?

Mes goûts changent très souvent en fait. J’écoute très rarement la même plus d’un mois de suite, j’écoute le même album jusqu’à en être dégouté, je passe à autre chose et puis j’y reviens quelques mois plus tard. Donc je dirai oui et non en même temps concernant l’évolution de mes goûts.

Est-ce qu’il y a quelque chose de prévu pour bientôt ? Un album ou même un EP ?

Oui, absolument. Début 2016 normalement. J’ai beaucoup de choses dans les cartons qui ne demandent qu’à être peaufinées et enregistrées. Après la tournée, on rentre aux USA donc je vais pouvoir m’enfermer dans le studio  et terminer tous les titres avant de partir les enregistrer.

Est-ce que les quatres autres membres de Beartooth vont être inclus dans le processus d’écriture ?

Non, je vais encore tout composer moi-même pour cet album. Ils sont une partie intégrante du groupe grâce à la présence qu’ils apportent en concert parce que sur scène, tout le monde est égal. Mais en ce qui concerne la composition, je m’occupe de tout. C’était aussi le postulat de départ de Beartooth qui était un projet solo puis les gars sont arrivés pour assurer les concerts donc je pense que cela restera comme cela jusqu’à la fin du projet.


Après le concert de demain (ndlr, cet entretien s’est déroulé un jour avant la date parisienne), vous partez en tournée avec Bring Me the Horizon et PVRIS. Excité ?

Tellement ! Bring Me the Horizon est un groupe tellement reconnu maintenant que c’est un honneur pour nous. Et pour PVRIS même si ce n’est pas du metal, ce groupe là est le futur de la musique. On a tourné avec eux lors du Warped Tour 2015 et ils sont en train de devenir vraiment énorme. Un peu comme l’ascension qu’a eu Bring Me the Horizon au fil du temps et des albums. Pour moi, dans peu de temps PVRIS sera capable de remplir Wembley de la même manière que Bring Me the Horizon a réussi à le faire récemment.

Tu viens justement de nous parler du Warped Tour, est-ce que tu peux expliquer plus en détail au public français ce qu’est ce festival itinérant et ce qu’il représente aux USA ? Et la différence pour toi entre le public européen et celui américain ?

Le Warped Tour est un festival donc itinérant qui se promène de ville en ville et qui met en avant toute la scène pop-rock, punk-rock et hardcore émergente. C’est un festival génial à faire mais incroyablement fatiguant ! Tout dépend du nombre de personnes dans le crew bien évidemment – et nous avons eu la chance d’en avoir trois lors de cette tournée – mais tu dois faire énormément de chose toi-même, te lever tôt pour décharger, amener ton matos sur ta scène, jouer, ranger, rencontrer les fans et repartir sur la route pour la prochaine date. C’est une véritable expérience qui est recherchée par quasiment tous les jeunes groupes de ces styles-là.

Cela dépend mais je trouve que le public européen est plus dans l’action de sauter et une énergie présente partout dans la salle alors qu’aux USA tout est concentré dans le moshpit avec autour un public moins engagé je dirai. En Europe, tout le monde fait la même chose et en même temps pour une sorte d’unité alors que le public aux US vit son moment de manière complétement différente.

Qu’est-ce qui se passe pour Beartooth après la tournée avec Bring Me the Horizon ?

Nous rentrons à la maison ! Nous avons quelques dates et festivals avec notamment Cancer Bats et Silverstein de prévu en décembre puis nous clôturons l’ère Disgusting avec un concert spécial dans notre ville de Colombus, Ohio.

Vu que tu es de Colombus, c’est aussi la ville de Twenty One Pilots ! Que penses-tu de ce groupe assez éloigné de Beartooth et de ce que tu écoutes en général ?

Ils sont géniaux ! En fait Tyler (Joseph) et Josh (Dun) sont des amis. Sur la tournée avec Slipknot, nous avons joué à Boise le même soir qu’eux et ma femme est allée les voir plutôt que de rester à notre concert. (rires)


Si Beartooth faisait la première partie d’un groupe, ce serait qui ?

Sans aucune hésitation, Rage Against The Machine. Je n’ai encore jamais eu la chance de les voir en concert alors ça serait la boucle parfaite !

Si tu pouvais emmener un groupe peu connu que tu adores en tournée, ce serait qui ?

Très probablement The Dirty Nil, un groupe Canadien dont je porte la casquette depuis très longtemps.

Quel est ton péché mignon musical ?

N’importe quel tube pop des années 80 ! Et sinon, Katy Perry que j’adore. Il y a deux ou trois ans, j’écoutais aussi énormément Lady Gaga qui a un talent monstre.

Et la dernière question, peux-tu nous citer tes cinq groupes ou artistes préférés ?

Alors : Rage Against The MachineSlipknotAC/DCToto et un groupe français, Stevo’s Teen.

Merci pour cette interview Caleb, je te laisse le mot de la fin !

Merci La Grosse Radio, merci Paris, merci la France et on se voit demain !

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