Josh Gurner, bassiste d’Hacktivist

Après cinq années passées sur une route où ils ont notamment assuré la première partie de quelques légendes telles que Korn, Hacktivist sort en cette fin d’hiver son premier album : Outside The Box. Fort d’une certaine expérience et d’une envie de bien faire, Josh Gurner, bassiste, aborde cette étape importante  avec une certaine confiance et, surtout, beaucoup de bonne humeur. (Re)découverte d’un groupe singulier aux travers d’un sympathique entretien…

Bonjour Josh et merci pour cette Interview. Que représente ce premier album cinq ans après la naissance d’Hacktivist ?

Je crois que notre façon d’être est assez rare pour un groupe. Nous avons commencé il y a cinq ans et depuis nous avons joué dans pas mal de salles ainsi que dans des grands festivals. Nous avons pris énormément de temps pour ce premier album. La principale attente que nous avons c’est « qu’est ce que cet album va représenter pour nous ? Nous savons que c’est une nouvelle étape que nous allons franchir, mais curieusement nous n’avons pas trop d’attentes.


Peux-tu nous faire une courte présentation de ton groupe ?

Bien sûr. Nous sommes tous originaires d’une petite ville qui s’appelle Milton Keynes dans la région de Buckinghamshire. Il n’y a pas grand-chose à faire là-bas et c’est pour ça que nous nous sommes connus très jeunes, mais nous avons attendu avant de jouer tous ensembles. Tim (Beazley) a été guitariste dans pas mal de groupes et J (Jermaine Hurley) a fait quelque chose comme quatre ou cinq albums de hip hop. Notre nom est un clin d’œil à la « force » d’internet. Aujourd’hui, tu peux t’exprimer librement et crier ce que tu as envie depuis chez toi. Nous, nous trouvons ça cool.

C’est ce que nous essayons de mettre dans nos paroles : de l’engagement, mais aussi beaucoup d’humour et de fun. D’ailleurs, quand je te disais que nous avons pris le temps pour ce premier album, il nous a fallu cinq ou six mois pour écrire toutes les paroles, ce qui, je crois est assez rare pour un groupe [rires]. Nous avons écrit et composé essentiellement lorsque nous étions en tournée ; nous avons un travail à côté. Je pense que c’est l’état d’esprit d’Hacktivist : réfléchis et prend ton temps.

J’aimerais parler du genre qu’est le fusion-metal. Un mouvement qui était très populaire à la fin des années 90 et que l’on n’a pas forcément vu revenir ces dernières années. Que voulez-vous apporter à votre public avec votre musique ?

Eh bien d’abord, tout part de notre adolescence. Tu l’as dit, aux débuts des années 2000, ce genre était très populaire et nous écoutions beaucoup de groupes comme Korn ou Limp Bizkit. Nous étions aussi de très gros fans de Meshuggah et on nous le fait remarquer assez souvent. Mais nous écoutions également beaucoup d’artistes de hip hop comme MC Hammer. Aujourd’hui il est moins populaire mais je pense qu’il y a encore suffisamment de personnes dans le monde qui sont heureux d’en écouter.

Et puis vu nos influences il est évident pour nous que nous devons parler aux fans de hip hop. Nous avons été beaucoup aidés par des artistes de rap britanniques qui aiment notre musique et nos textes. Je pense que dans notre musique il y a une sorte de message qui est « sort et découvre de nouvelles chose ».  Tu sais, peu importe à quel genre de public tu t’adresses, il y a toujours des gens qui n’écoutent pas ta musique et à qui tu peux parler. Partager la musique est  peut-être un bel exemple du but d’Hacktivist.
 

On en arrive donc au titre de l’album « Outside The Box ». Peux-tu nous en dire plus ?

« Think Outside the Box » est une expression populaire en Angleterre et dans le reste du monde. Je suppose que c’est cette idée de pouvoir penser différemment, ne pas nécessairement rester dans cette « boîte » et suivre d’autres personnes ou les idées de quelqu’un d’autre.  « Outside the Box » (« A l’extérieur de la boîte »), veut dire penser de toi-même et le dire. C’est aussi une bonne image de notre musique, une bonne image de l’histoire d’Hacktivist. Nous sommes sortis de la boîte et avons proposé des reprises de hip hop à notre façon.

J’aimerais revenir à la conception de cet album, tu me disais qu’il vous a pris beaucoup de temps. Peux-tu nous parler de sa conception ?

La conception et l’enregistrement de cet album se sont faits dans une période très longue et très remplie pour Hacktivist. Comme je le disais, nous avons commencé à écrire pendant une tournée où nous avons joué quelque chose comme cent concerts. Mais prendre notre temps a fait que ce premier album d’Hacktivist est quelque chose de vraiment très lourd. Nous avons huit nouvelles chansons et trois anciennes : "Elevate", "False Idols" et "Deceive and Defy" que nous avons réenregistrées. Nous devons vraiment beaucoup à Timfy (Tim Beazley) qui est un guitariste très, très talentueux et ingénieur du son. Il a vraiment bien fait avancer les choses. Nous avons commencé l’enregistrement au milieu de l’année 2015 et je n’imagine même pas les jours et les nuits où nous sommes restés à y travailler mais cela doit être quelque chose comme deux ou trois mois. Il y a aussi beaucoup d’invités et il fallait qu’ils soient disponibles. Cet album a été un beau travail d’équipe !

Un album qu’il va donc falloir défendre en live. Que représente la scène pour un groupe comme Hacktivist ?

Quand tu joues dans un groupe, être sur scène est le meilleur moment. Je crois que tu peux exprimer tes idées sur un album mais sur scène, tu peux les exprimer par des dialogues ou des gestes. Quand nous sommes sur scène, nous avons tous un grand sourire sur notre visage et nous secouons nos têtes, nous adorons ça. Même si parfois c’est dur, nous détestons le moment où le concert se termine. Je crois que les gens sont heureux quand ils viennent à nos concerts, je n’ai jamais rien vu d’autre que des visages souriants dans la foule. Nous aimons partager cette musique et ces idées. Et puis quand tu es sur scène, tu te sens comme le « roi de la montagne » [rires].

Merci pour cette interview Josh, je te laisse les derniers mots pour tes fans et tes futurs fans français.

Cool ! Hacktivist est impatient de revenir jouer en France. Nous avons maintenant beaucoup de choses à vous offrir en live et j’espère retrouver la même folie dans le pit. Si vous voyez qu’Hacktivist passe pas loin de chez vous, venez nous voir. Je vous garantis que vous allez vous amuser.
 

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