Vredehammer – Violator

N’en déplaise à la gente féminine et à l’adage « plus c’est long plus c’est bon », Vredehammer nous sort son dernier attribut (33:26 en minutes et non en centimètres bande de petites perverses !) bien court, besogneux et très puissant …

D’emblée c’est la batterie qui nous assaille sur « Light the Fucking Sky ». En seul maître à bord, de plus en plus à l’aise et sûr de lui (au vu du succès grandissant de son groupe et de son passage remarqué au sein d’Abbath pour y tenir brièvement la guitare sur scène), Per Valla chante divinement bien avec une voix parfaitement maîtrisée, grave comme il le faut et des interventions majestueuses à la guitare entre solos et riffs incendiaires, suivi de bourrasques violentes à l’image de « Spawn Tyrant » sur un blast mécanique déboulant à vive allure où les baguettes abuseront de chaque tome.

Vredehammer

Le titre éponyme et profane va créer un ventilateur géant dans les salles si l’absence de climatisation se fait sentir avec un thrash black forcené. Entre montée, accélération, break, plage ambiante, riffs ultra aiguisés, sans oublier des sons stridents pour ponctuer cette violence nous sommes écrasés par tant de majesté… Chef d’œuvre !

On rester aussi abasourdi avec « Ursus ». Son dissonant, batterie aérienne, riff entrainant à tomber à genoux. Ce n’est pas un titre, c’est un hymne fort et entêtant. C’est pour des morceaux comme celui-ci qu’on est heureux de faire des chroniques. Tant que de jeunes talents déboulent avec une volonté pareille, le metal extrême ne tombera jamais dans la routine. Riffs forgés par Thor assurément.

La turbine tourne toujours à plein régime, il y a surchauffe. Vigoureux, les martellements spartiates donnent le ton sur« Deadfall ». Le son est massif, angoissant, épais comme les nuages qui ornent la pochette avec les 5 points verticaux représentant le maquillage que porte désormais Per Valla sur scène.

« Ici c’est la scierie » : on découpe les chênes centenaires à coup de médiator sur « Cyclone ». Les mecs savent doser un titre incluant de nombreux changements de rythme, des lancements des riffs à vau-l’eau, une voix haineuse charriant des cailloux du fond de la gorge, mais n’oublient pas non plus le passé avec le plus épique (« Blodhevn ») afin que l’on reprenne un peu notre souffle en plaçant au bon moment des plages plus calmes avant d’accélérer de plus belle ensuite.

Bref, ouvrez vos chakras par devant et par derrière avec Violator ça sera court et intense mais « jouissivement » mémorable!

Lionel / Born 666

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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