The Wild Lies au Download Festival France 2016

Alors que le festival commence tout juste à se remplir, suite aux soucis électriques qui ont bloqué le scan des billets à l’entrée, les Britanniques de The Wild Lies investissent la petite Stage 3, qu’ils inaugurent. Avec leur rock énervé aux relents résolument rétro, vocalement parlant tout du moins, ils envoient un set d’une grosse quarantaine de minutes qui les fait découvrir aux festivaliers.

La tente qui couvre la Stage 3 est relativement remplie lorsque les premières notes d’"Asteroid Central" résonnent, mais la barrière reste accessible, la densité de spectateurs restant raisonnable. C’est donc depuis le milieu de la barrière que nous observerons ce groupe relativement nouveau. Ce qui frappe d’entrée, c’est le guitariste lead du combo londonien, qui ne peut qu’évoquer un Slash moderne, de par sa nonchalance, son groove - toutes proportions gardées - et son style vestimentaire. Seule le légendaire chapeau se voit troqué contre un bonnet, mais l’aura est là.

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Malheureusement, le groupe ne profite pas d’un son qui les met en valeur, la balance étant franchement baveuse et mal équilibrée : la basse vient grignoter sur l’espace sonore des autres instruments, mais les choses iront en s’améliorant sur la scène au fil de la journée. Tel est le principal souci des premiers groupes à fouler les planches d’un festival, la plupart du temps, il faut donc composer avec !

Le groupe interprête son nouveau single "The Animal", et on ne peut qu’être frappé par le grain de voix du frontman Matthew Polley, à mi-chemin entre Steven Tyler et Robert Plant, toutes proportions gardées encore une fois. Il faut reconnaître qu’il assure, qu’il a un charisme assez plaisant et n’est pas loin de complètement embarquer le public avec lui.

Le bassiste en revanche semble assez peu à sa place, et nous gratifie de quelques pains ici ou là. Il semble également assez peu à l’aise sur scène, et un peu pataud. Surprenant, quand on sait le sang qui coule dans ses veines : c’est en effet le rejeton de l’incroyable Adrian Smith, qui enflammera quelques heures plus tard la Mainstage avec ses comparses d’Iron Maiden.

En définitive, c’est un bon moment de rock’n’roll que nous a proposé The Wild Lies, avec des gros riffs, et des lignes de chant qui sentent les excès en tous genres. On peut reprocher aux Londoniens un manque d’originalité et quelques facilités d’écriture, mais on gardera malgré tout un agréable souvenir de leur prestation.

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