Harm’s Way au Hellfest 2016

Vendredi 11h30 - Warzone

Alors que l'on apprend que le concert de Tremonti devant avoir lieu sur la Mainstage  est annulé (mais qu'il aura lieu le soir même à 1h sur la Valley), nous nous dirigeons vers une Warzone totalement remodelée et il faut le dire absolument magnifique avec cette statue du grand Lemmy qui nous surplombe de tout son haut.

Si on se dirige donc vers la Warzone, c'est pour découvrir un groupe qui nous vient des USA et plus précisément de Chicago : Harm's Way. A mi-chemin entre le hardcore et le powerviolence, la musique d'Harm's Way ne fait absolument pas dans la dentelle, ni dans la finesse ! Sur scène, c'est un décalage complet auquel on assiste entre un chanteur torse nu avec un immense tatouage couvrant tout son buste et qui ressemble à un Channing Tatum bodybuildé, et des musiciens étant d'une carrure beaucoup plus classique et paraissant surtout plus jeunes.
 


Il faut noter que le combo est signé chez Deathwish Inc., label de Jacob Bannon, chanteur de Converge. Un signe de qualité quand on voit les noms signés par le label comprenant notamment nos frenchies de Birds In Row.

Musicalement, Harm's Way joue beaucoup sur de longues introductions musicales (pour du hardcore  en tous cas, que l'on soit bien d'accord) avant que ne débarque la voix de Chris Mills. En revanche à l'inverse de la grande majorité des groupes du genre, chez Harm's Way, on joue sur une pluie de riffs massifs et en même temps très aérien. En prêtant bien l'oreille, on ressent une petite influence du Gojira de l'époque From Mars To Sirius sur les guitares. La base rythmique est quant à elle un coup de massue sur les cervicales de l'auditeur. C'est groovy à souhait et personne n'en ressort indemne.

Vivant véritablement la musique et les paroles, Chris Mills saute partout, fait du air-boxing au rythme de la basse et de la batterie. Peu de communication envers le public à part quelques mots de remerciement, mais à vrai dire pas besoin de beaucoup plus, tant la prestation intrigue et donne envie de se replonger plus en profondeur sur les morceaux.

Après trente minutes de set, les Américains se retirent de la Warzone, et le public en profite pour applaudir le combo après sa prestation.

Photographies : © Lionel / Born 666 2016
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe

close

Ne perdez pas un instant

Soyez le premier à être au courant des actus de La Grosse Radio

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...