Samedi - 11h05 - Warzone
Le groupe originaire de Toulouse venait se produire pour la première fois sur les planches du Hellfest. Ce n’était pas mince affaire puisque le combo de punk rock français pouvait jouer gros ici en essayant de convaincre par sa musique ce qui est devenu une des plus belles scène du festival ; la Warzone !
On peut presque dire que c’est chose faite. Avec un set d’une demi-heure et un punk rock pêchu qui en a sous la dent. Dirty Fonzy et sa musique à la limite du pop punk sur certains refrains, ainsi qu’une énergie d’enfer a su saisir le public habituel de la Warzone qui peut facilement être comblé au point de bien participer à ce qui se passe sur scène.
D’ailleurs, la foule était relativement nombreuse devant Dirty Fonzy. Leur punk rock fort entraînant incite le public à bien se bouger dans la fosse alors qu’il est assez tôt le matin. Angelo Bomberos, le frontman du groupe a l’air à l’aise bien qu’il se trouve sur une scène d’un des plus gros festival de musique extrême d’Europe.
Il fait quelques interventions entre les courts morceaux du groupe, pour remercier tout le monde d’être là, pour plaisanter sur le fait qu’on n'est jamais trop vieux pour faire du punk (en regardant Johnny Gazoline, son guitariste) et pour faire bouger le public au rythme des riffs rapides et accrocheurs du punk rock qu'ils délivrent.
En résumé c’est un très bon concert auquel on a le droit de bon matin sur la Warzone, les riffs de guitares du groupe sont net et précis, accompagnés par un super combo rythmique basse / batterie qui assure vraiment et un chant typique punk rock avec quelques touches très mélodiques sur les refrains.
Belle surprise donc avec Dirty Fonzy qui aura su chauffer cette scène destinée à la bagarre de la meilleure des manières lors de cette journée axée punk.
Photos : © 2016 Lionel / Born 666
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