Alea Jacta Est – Dies Irae


Quoi de mieux pour fêter son dixième anniversaire qu'un troisième album qui surpasse tout ce qui a pu sortir auparavant ? Fidèles à leurs racines et à leurs principes, les Toulousains d'Alea Jacta Est sont de retour avec un Dies Irae absolument incroyable qui prouve bien que c'est hors de la capitale que le hardcore défouraille le plus dans notre contrée. En plus de ça, le combo se permet même de nous disséminer des extraits de films cultes. "Ahou" comme qui dirait !

Une citation du film Predateur avec Arnold Schwarzenneger, voila comment Alea Jacta Est nous accueille sur Dies Irae. Premier titre de l'album, "Decem" est aussi le premier titre que le combo de la ville rose nous a fait découvrir en préambule de la sortie de l'album. Vincent (chant) fait son apparition avec un "we're back in the game motherfucker" qui annonce d'emblée la couleur, préparez-vos oreilles pour ving-six minutes de moshpit et si vous en sortez dans la même forme qu'au départ alors nous vous suggérons une nouvelle écoute. Ecouter Alea Jacta Est ne laisse pas indifférent, le combo arrivant à insuffler un vent de rage, de rebellion et d'espoir dans l'esprit de l'auditeur qui rend chaque écoute indissociable et jouissive.


Dissocier un titre en particulier est difficile sur Dies Irae mais ça l'était déjà auparavant. Effectivement, les morceaux peuvent paraître un peu rébarbatif à l'oreille du non-averti ou tout simplement à celui pour qui le hardcore n'est pas sa tasse de thé mais pour le reste de la meute, c'est une collection de tubes que nous offre le quintet. "Decem" bien entendu, qui nous offre le premier "Ahou" de l'opus si cher à Alea Jacta Est, mais aussi un "Tell Them" qui commence par un gang vocal qui s'annonce dantesque sur scène. Rien que d'imaginer une fosse se masser devant la scène pour hurler vers le micro tendu vers le public de Vincent suffit à vous donner envie d'acheter votre billet pour le concert le plus proche de chez vous. 

Propriétaire de leur propre label, Useless Pride Records, Alea Jacta Est bénéficie d'une liberté totale de création qui colle totalement avec l'esprit do it yourself du genre. Aucun amateurisme, bien au contraire puisqu'on peut retrouver dans le roster du label les parisiens de The Great Divide notamment et qu'une tournée est en cours pour fêter les dix ans du combo. On ne peut que saluer les initiatives du genre et quand on se rend compte  du succès d'Alea Jacta Est hors de nos frontières (en Indonésie notamment), on se rend compte que le DIY a de beaux jours devant nous.
 


Pour en revenir à Dies Irae, l'album réussit là où son prédécesseur était une petite déception en nous offrant une constance tout du long. Aucun morceau n'est dispensable là où Vae Victis souffrait du syndrôme du coup de mou au milieu de son exercice. Que nenni ici puisqu'on se prend dans les cages à miel, un combo "Warning Shot" - "Emergency State" dévastateur. On vous laissera deviner de quels films nous viennent les différents extraits présents sur cet album, y'a du culte à tous les étages !

Dies Irae est à l'heure actuelle le meilleur opus que nous a offert Alea Jacta Est et on ne peut qu'être impatient de se prend un "Veni Vidi Vici" dans la tronche en concert dans sa qualité de meilleur titre de l'album. A écouter d'urgence !
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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