Arjen Anthony Lucassen – Lost in the New Real

Don't switch him off !

"Is he alive or just a dream, or only a machine?"

Posons-nous cette question quelques instants en regardant la riche carrière d'un homme qui ne cesse jamais d'être inspiré et d'enchaîner les albums sous diverses facettes, entre Ayeron, Star One, le dernier né Guilt Machine, le groupe Stream of Passion qui depuis vole de ses propres ailes sans lui, ou l'unique Ambeon. Cet être à l'apparence humaine se nomme Arjen Lucassen, "Anthony" de son second prénom... et c'est d'ailleurs ainsi qu'il commença sa carrière solo avec un premier album il y a de cela 18 ans. Le temps s'est depuis écoulé, et l'homme - qui vient récemment de fêter ses 52 ans - semble plus jeune, plus motivé, plus talentueux que jamais. Pas étonnant qu'il décide ainsi de boucler la boucle en revenant, sans guest vocal, tout juste entouré de quelques habitués et d'un jeune fan pour l'aider au niveau des choeurs, nous offrir un second opus solo. Lost in the New Real (sortie le 23 avril chez InsideOut), conceptuel, comme à la grande époque d'Ayreon, pour un voyage à travers le temps et les influences du géant batave... Tes influences, Arjen, car oui c'est à toi que je m'adresse dans cette review en guise de lettre ouverte déguisée...

Les influences... Ne le dis-tu pas toi même, Arjen ?

"Every song's been sung before, every note's been played, every chord's been strung before and every melody's been made."

Tu m'étonnes, comment créer un disque novateur avec tout ça ? Quel est même l'intérêt de continuer à faire de la musique ? Tu sembles si blasé lorsque tu remarques que : "They heard it all by now, nothing left to be inspired by...", d'avance tu sais que les critiques relèveront ici ou là quelques copiages involontaires ou quelques larges répétitions de tes précédents projets, mais peu importe. Tu t'en fiches, ceci n'est qu'ironie, et ce n'est pas la chanson "Pink Beatles in a Purple Zeppelin" au titre si évocateur qui démontrera le contraire. Tu lances là un ultime pied de nez à ces avides de nouveautés impossibles à créer, ou à ceux qui simplement ne savent plus apprécier la musique sans trop se poser de questions...

Des questions... N'en poses-tu pas trop sur cet opus, Arjen ?

Tu t'en amuses et en fait le coeur même de ton concept, car tu as décidé d'enrober cette oeuvre solitaire d'une histoire plutôt Ayreonesque : un homme contemporain, en phase terminale, décide d'être cryogénisé et se voit réveillé par un certain Dr. Voight-Kampff (rendu réel par les narrations de ton idole l'acteur Rutger Hauer) quelques centaines (?) d'années plus tard dans un monde bien différent dans lequel cet homme, Mr. L., un de tes nouveaux avatars, semble avoir du mal à s'adapter. Entre découvertes et questionnements existentiels, il en vient à se poser une question reprise comme un écho par son docteur psychologue : "What the hell is real, Mr. L.?". Ainsi l'histoire déroulée sous nos yeux - ou plutôt oreilles (quoi que cela sera aussi visuel lorsque nous aurons le mediabook illustré par Claudio Bergamin entre les mains) - se résume entre trois temps forts entrecoupés de divers témoignages sur ce que pourrait être le monde dans ce futur imaginé.

- "The New Real" entame les débats tout en progression, le ton monte peu à peu et nous voici ennivré par une mélodie simple sur quelques accords, bonifié par l'ajout d'instruments au fur et à mesure qu'on avance. Jusqu'à cette explosion mystique offerte par un solo metallisé et réhaussé d'une flûte magistrale (jouée par Jeroen Goossens avec qui tu as déjà collaboré sur Ayreon) nous rappelant les glorieuses heures de Jethro Tull. Doucement mais sûrement, le héros se réveille et part pour quelques aventures guidé par son désormais dévoué médecin...

- "Don't Switch Me Off" semble le tournant de l'histoire, et à vrai dire nous ne nous en rendons compte qu'à la toute fin. Tu l'as déclaré lors de l'interview que tu m'as confiée, il s'agit peut-être de ton morceau préféré de l'album - et pourtant il se pourrait bien qu'il soit celui qui plaise le moins aux fans. Rassure-toi, il ne s'agit en aucun cas du titre le plus faible de l'opus, sa volupté et son calme relatif renvoyant à une love song plus ou moins futuriste en fait un ovni à la fois singulier et simple d'accès. Mr. L. et sa machine, son ordinateur ici mais la métaphore semble filée, le début d'une histoire d'amour - comme s'ils ne faisaient plus qu'un ? Ou lorsque qu'un objet en apparance sans sentiment devient capable d'éprouver un amour fou pour celui qui l'utilise. Vision d'avenir ou fantasme effrayant ? En attendant cette soudaine fusion trouble quelque peu un Mr. L. toujours aussi désorienté, et ce n'est qu'à la fin qu'il comprendra...

- "Lost in the New Real"... Malgré tous ses efforts, le Dr. Voight-Kampff n'a pu raisonner Mr. L., ce dernier rejette toute adaptation à ce monde où réalité et imaginaire s'entremêlent, il ne sait plus où il en est et ne comprend même pas dans quel but il a été ramené à la vie ("Why did you bring me back? Like a lab rat in a maze!"). Il ne se rappelle que d'une chose : sa mort, son passage à l'obscurité... "I remember dying, fading into black", crie-t-il ainsi comme un écho des premiers mots de l'album. Le voici perdu, plus que jamais solitaire... "I am alone", reprend-t-il presque mécaniquement, s'efforçant de ressentir une certaine souffrance qu'il ne reconnait même plus dans cet univers où toute douleur, toute émotion, semble être annihilée ("A life devoid of sadness, no more suffering and pain, in a realm of make-believe within the limits of my brain"). Ainsi à la fin prend-il conscience qu'il ne veut pas de cette vie, et demande ainsi (mélodie de "Don't Switch Me Off" reprise en conclusion) qu'on le débranche ("Please switch me off..."), sans le moinde regret... car après tout est-il encore un être humain ou bien simplement une machine ?

Que de questions, un festival sur ce dernier morceau, mais tu nous avais prévenus Arjen... à aucun moment tu n'essayes vraiment de trouver des réponses : à nous de laisser aller notre imaginaire, notre émotion, nos inspirations. En cela, les lignes mélodiques soignées à l'extrême et le côté éclectique de cet album rendent le voyage agréable malgré le côté dramatique de l'histoire ainsi contée. Entres divers styles, divers univers propres à tes références musicales personnelles, pour un véritable divertissement léger en parfait contraste avec le sort de ton héros ou les thèmes abordés.

Différents thèmes, différents styles... N'as-tu point peur de déstabiliser tes fans, Arjen ?

... Tout en décalage qui plus est, à plus d'un moment sur cet album tu mets en avant un sens de l'humour qui te sied bien. Le palme d'or de ce décalage revenant certainement au morceau "Where Pigs Fly" où tu t'imagines un univers parallèle dans lequel tout ce qui fait nos bases plus ou moins historiques ou culturelles seraient chamboulées (et où tu serais un nain fan de hip-hop, come on man ^^). Pêle-mêle, relevons dans ce monde que Madonna serait vierge, qu'Alice se prénommerait Vincent (hommage à peine déguisé à une des idoles : Alice Cooper), que Jimi (Hendrix) jouerait de la flûte, qu'OJ (Simpson) aurait plaidé coupable, que Dark Vador n'aurait pas de fils, qu'Elvis (Presley) serait végétarien, que Darwin serait créationniste et que Einstein voyagerait dans le temps. Pour le reste, je laisse le soin aux gens de découvrir eux-même les autres références. Ce morceau pourrait paraître inutile en substance, mais figure-toi que beaucoup de gens l'aiment et pas seulement pour son côté amusant - la mélodie au violon en filigrane et son solo majesteux (peut-être ton meilleur sur cet album au niveau "feeling", ex-aequo avec celui de "Lost in the New Real") en faisant une pièce mélodique revigorante, juste avant le grand final et après le très sombre "Yellowstone Memorial Day".

Très sombre mais profondément épique, aux résonances gothiques et métallisées, ce petit tube tournant autour de l'écologie aurait très bien avoir sa place sur un Star One ou un vieux Ayreon. Point de critique ici mais un constat sur le fait que, quoiqu'il arrive, la Nature saura triompher de l'Homme si ce dernier continue de massacrer la planète. Un thème très lié au présent, car il ne faut pas oublier un point : "Our planet's a cruel place, we are living on the edge". On the edge, sur le fil du rasoir, comme ton chant très The Sisters of Mercy enregistré à 6h du matin sur les couplets, avec une l'ambiance bien au rendez-vous pour une chanson à la fois surprenante et portant clairement ta marque de fabrique.

L'autre écho "metal" de cet album (qui n'a rien d'un metal opera, reprécisons-le au passage) se retrouve un peu plus tôt avec un "Parental Procreation Permit" mélangeant quelques influences Rainbow ou Alice Cooper (époque moderne) et mettant en valeur un petit jeune dont nous reparlerons plus tard dans cette chronique. Un petit côté "Cassandra Complex" sous-jacent fera grincer les dents de tes plus fidèles détracteurs, mais la parenté s'avère si légère que le tout roule sans le moindre problème. Mr. L. se rend compte ici que, comme la surpopulation devient de plus en plus incontrôlable dans cet avenir "subit", des lois ont été passées afin de réguler sévèrement les naissances. Là encore une référence à notre présent, car c'est un peu ce qui se passe en Chine depuis quelques temps - et non, la tonalité orientalisante de certaines mélodies n'est pas volontaire, même si cela aurait pu non ? 😉

En fait, Arjen, les thèmes de cet album relient facilement l'époque dans laquelle on vit et ce futur quasi-dystopique dépeint à travers les yeux du personnage principal. Une dystopie relative et allégée par quelques moments folks ou même flower pop qui renforcent encore plus le contraste dans lequel tu veux nous inviter. "Dr. Slumber's Eternity Home" en est le meilleur représentant : tu fais d'un sujet dramatique, la mort par euthanasie, un épisode heureux, une maison où chaque patient pourra choisir de mourir dans l'harmonie la plus totale. Car tu le dis toi-même, la mort n'est pas une fin en soi, mais plutôt un passage obligé après une vie bien remplie... pourquoi être triste au moment de partir, même si évidemment vaut mieux que cela soit le plus tard possible ?

A 164 ans peut-être ? Dans un avenir où la vie sera rallongée de façon impensable, on pourra peut-être se poser cette question : que ferai-je "When I'm a Hundred and Sixty-Four" ? Le morceau acoustique folk par excellence, très habituel dans ton style (on sait à quel point tu aimes ce genre de chansons, le côté folk médiéval d'Ayreon en a déjà séduit plus d'un en ce sens... à la fois "up-to-date" et "dinosaur" en quelque sorte) où on te sent presque seul assis sur un tabouret, cher Arjen, même si le violon très "acadien" de Ben Mathot t'accompagne, en plus de ton flûtiste préféré et de ton batteur "calme" Rob Snijders (aussi compagnon de l'une de plus belle voix hollandaise, l'excellente Anneke van Giersbergen). Seul... hmm...

Seul... Es-tu véritablement seul, Arjen ?

Tu aimes cultiver les paradoxes, cela nous le savions déjà. Tu aimes être seul, mais tu as fait tourner ta carrière autour d'albums avec plein d'invités. Tu décides enfin d'être vraiment seul... mais tu t'entoures tout de même de gens à la fois habituels et nouveaux. Passons sur le côté narratif déjà mentionné et qui t'a permis de réaliser un rêve d'adolescent en collaborant avec l'un de tes héros, Rutger Hauer, qui soit dit en passant fait un excellent travail au niveau de la conviction mais aussi du soin particulier apporté à ses textes plutôt décalés disons, et arrêtons-nous un instant sur LE petit nouveau : Wilmer Waarbroeck. Qui est-ce ? Un fan d'Ayreon que tu as découvert alors qu'il t'envoyait quelques reprises qu'il avait lui-même effectuées. Très vite tombé sous le charme de sa voix et de son potentiel, tu l'as donc engagé pour les choeurs de cet album. Et quel talent, en effet ! Une voix très versatile, puisant dans les aigus les plus extrêmes (permettant quelques feelings à la Queen période 70s), mais aussi un growl sorti de nulle part à la fin de "Parental Procreation Permit". Le côté "léger pop" de ses arrangements vocaux rendent certains morceaux encore plus savoureux, superbe travail par exemple sur le très controversé "E-Police" qui te vaudra quelques courroux de ceux prônant le téléchargement libre des oeuvres en circulation sur Internet (d'ailleurs, petite parenthèse, suis-je totalement fou où ce morceau aurait très bien pu figurer dans la discographie des Beach Boys si interprété à une autre époque et avec des arrangements différents ? Merci Wilmer, moi je n'y suis pour rien ^^). Mais bon, ton point de vue est clair, tu es un artiste - seul ou non - qui vit de sa musique et, surtout, de la vieille école où - incroyable mais vrai, jeunes qui nous lisez en ce moment - on ne découvrait un album qu'en l'achetant chez son discaire préféré. Fou non ?

Tu as donc décidé de faire un album solo sans être seul mais en étant le seul chanteur principal (c'est compliqué vu comme ça), tu y as d'ailleurs pris un gros plaisir et cela se sent. Tu prétends ne pas trop avoir confiance en ta voix, mais il semble désormais que ce n'est plus le cas - en ce sens ce disque en solitaire aura agi comme une thérapie, et peut-être en parlerons-nous comme un tournant dans ta carrière d'ici quelques années. Il n'empêche que cet album, tu as beau l'avoir fait pour toi et ton plaisir, tu ressens une certaine crainte à l'idée que les fans ou journalistes puissent ne pas l'aimer.

Arjen Anthony Lucassen Star Trek

Peur... De quoi as-tu peur Arjen ? Il est l'heure du verdict... "Wake up" *partie basse à la Pink Floyd*

Tu as réussi un tour de force particulier avec ce Lost in the New Real, cher Arjen. Sans essayer de te renouveler outre mesure, tu es parvenu à nous surprendre et ce de plusieurs manières.

- En illuminant de cohérence un album à l'éclectisme extrême grâce à ta bonne humeur, ton envie, ta musicalité de plus en plus affûtée, des chansons certes pas tout le temps facile d'accès mais qui prennent une véritable dimension au fil des écoutes.
- En réalisant un concept à la fois simple et humain, où chacun peut se reconnaître - cette envie de prolonger la vie, de dépasser la mort, pour au final se rendre compte que seule "la vraie vie" compte, qu'il est inutile de se poser trop de questions et qu'il vaut mieux vivre au jour le jour ses passions à fond. Toi c'est la musique, et en effet tu ne te poses aucune interrogation au moment de créer, cela se ressent et ce feeling s'avère unique parmi les "génies" de la musique "prog" moderne.
- En jouant avec nous, en t'amusant de l'auditeur pour mieux le séduire, lui faisant entreprendre un voyage au centre de tes influences, de te les approprier avec ta personnalité et de nous les resservir sous divers couches d'une créativité toujours aussi florissante. Et c'est pour cela que, une fois plongé dans l'atmosphère de cet album, on finit écoute après écoute par ne plus se soucier de telle ou telle ressemblance, ou même mieux de les apprécier en tant que telles.
- En réalisant ta meilleure prestation vocale, tout simplement, d'une voix très organique et ce malgré quelques nombreux effets utilisés de-ci-de-là mais avec une parcimonie qui t'honore.
- En t'entourant d'une équipe réduite mais au talent qui n'est plus à prouver ; que ce soit au niveau des instrumentalisations folk, du super batteur qu'est Ed Warby (fidèle parmi les fidèles), d'un acteur à la gouaille unique... et donnant même la chance à un petit jeune qui risque bien de faire pas mal parler de lui à l'avenir.

Je te sens t'emballer et espérer un 10/10 de ma part, mais celui-ci n'arrivera pas (tu l'as déjà eu pour le deuxième Star One quand même). Je resterai mesuré sur mes compliments, que j'appuie fermement tant sur un plan subjectif qu'objectif mais que je tempèrerais un peu sur quelques détails sans grandes importances au final. Mon objectivité m'oblige, cher Arjen, à tasser quelque peu la note finale, pour une globalité et une banalité sans nom : tu as déjà fait un poil mieux par le passé. Juste un peu, certes, mais quand même mieux. Tu vas m'en vouloir que je dise cela, peut-être... Mais non, je suis sûr que non, tout est une question de point de vue et peut-être que je me trompe en affirmant cela, le contexte de cet Arjen Anthony Lucassen étant différent de ceux entourant les divers Ayreon ou Star One. Non, pour te dire la vérité je le comparerais plus ici à ton unique album à ce jour de Guilt Machine, avec lequel il se pourrait qu'il y ait quelques points communs. Un chanteur seul, quelques textes très centrés sur l'intérieur humain, et ce final qui aurait très bien pu figurer sur On This Perfect Day. Si je culmine Guilt Machine à un 9/10 bien trempé, je me dois de redescendre la note de ce nouvel opus à un dramatique... 8.5/10 ! Tu as eu peur hein ? Jusqu'au bout... Désolé de t'avoir torturé ! 🙂

Comment conclure désormais après cette missive plus que fleuve ? Hmm... En parlant du 2ème CD peut-être ? Car oui, il y a un disque bonus sur l'édition limitée, avec cinq compositions en plus (des chansons qui n'ont pu figurer sur le 1er CD après un choix cornélien) et cinq reprises.

Côté reprises, Arjen a tapé dans le culte et on ne peut que le saluer pour ces risques pris. Car revisiter Pink Floyd et son "Welcome to the Machine" en mode indus metal quasi Rammsteinien, il fallait oser. Très différente de l'originale, cette réadaptation ne plaira certainement pas à tout le monde, quelques puristes devraient avoir quelques boutons à son écoute, mais vous jugerez pas vous-même : elle est subtilement géniale. Quant à "Veteran of the Psychic Wars" de Blue Öyster Cult, elle est bien plus proche de sa première version, quelque peu électro-métalisée pour l'occasion et ce avec brio. Pour le reste, citons la très folk et très rafraîchissante "Battle of Evermore" de Led Zeppelin - interprétée en duo avec une chanteuse (ouuh le tricheur ^^) répondant au doux nom de Liesbeth "Elvya" Dulcimer (pseudonyme choisi du fait qu'elle joue aussi du hammered dulcimer sur cette chanson), mais aussi un "I'm the Slime" de Frank Zappa bien déjanté avec la voix modifiée d'un Arjen méconnaissable et un des morceaux cultes du Alan Parson's Project "Some Other Time". De bien belles pièces, même si votre serviteur a un penchant pour les deux premières.

Côté compos, hmmm... Difficile à dire mais au moins deux d'entre elles auraient mérité une véritable place sur le CD1, alors que les trois autres sont elles aussi bien réussies mais peut-être plus dispensables. Ces deux morceaux ont pour titre "The Space Hotel" (où Arjen dépeint de potentielles vacances cosmiques - un peu comme dans le film Le Cinquième Elément) et "The Social Recluse" (l'histoire d'un homme totalement accro à la réalité virtuelle qui vit enfermé chez lui en parlant à des gens qu'il n'a jamais vus en vrai - mais aussi une petite touche autobiographique pour un Arjen qui ne cache pas sa vie de reclus), deux petits bijoux aux mélodies très accrocheuses. Pour le reste, "So Is There No God?" rentre parfaitement dans le contexte philisopho-existentiel du concept, le cosmique "Our Imperfect Race" rappelerait presque le dernier Ayreon et "You Have Entered the Reality Zone" qui pourrait presque être un écho inversé à la fameuse série The Twilight Zone (La Quatrième Dimension) dont Arjen est un grand fan. A écouter sans hésiter, autrement dit c'est bel et bien la version double qu'il faudra vous procurer au moment de l'achat...

... D'ailleurs, vous pouvez d'ores et déjà commander l'album qui sort dans quelques jours : Site Officiel d'Arjen

Arjen Anthony Lucassen singing Lost in the New Real

En attendant, on peut déjà se demander ce qu'il nous réserve pour la suite...

... so Arjen, "when do we get another shot?"

Note finale : 8.5/10

PS : Note arrondie à 9/10 ci-dessous, il fallait bien faire un choix... qui, je vous l'avoue ici, est purement personnel !
 
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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