Steven Wussow, bassiste de Xandria

 

« Tout le monde est débordé avec la préparation de la sortie de l'album […], c’est un processus éprouvant. »

 

A l'approche de la sortie du septième opus des Allemands, Steven Wussow, bassiste du groupe Xandria, a accepté de répondre à nos questions. Nouvel album, nouvelle tournée : les projets de Xandria prennent forme.

 

 

La Grosse Radio : Bonjour Steven, et merci d'accorder cet entretien à La Grosse Radio. Le prochain album de Xandria sort sous peu, comment vous sentez-vous toi et le groupe ?

Steven Wussow : Tout le monde est débordé avec la préparation de la sortie de l'album, mais nous sommes vraiment très heureux de sa parution après de longs mois d'attente. On a hâte de voir ce que les gens en pensent ... mais je suis sûr qu'ils vont l'adorer, du moins je l'espère !

On voudrait en savoir plus sur l'enregistrement de Theater Of Dimensions. Avec les changements de line-up, le style de Xandria évolue. Est-ce une bonne chose pour toi ou une difficulté de plus à affronter ?

Oh non, ce n'est pas une difficulté en soi. Nous n'avons jamais fait la même chose deux fois. Sacrificium est différent des autres. Mais ce n'était pas une fin, un aboutissement, juste une nouvelle étape dans notre carrière. Il y a eu après lui l'EP Fire & Ashes (2015), qui était lui aussi un nouveau pas en avant. Theater Of Dimensions est la suite logique de Fire & Ashes et Sacrificium. Pour nous, il est dans une progression naturelle de notre travail, donc le changement de line-up ne présente aucun problème. On ne fait pas partie de ceux qui enregistrent le même album encore et encore pendant quarante ans, sans changement. Nous voulons toujours créer quelque chose de nouveau. 
 

En quoi Theater Of Dimensions est différent ?

Je pense que même s'il est dans la continuité de notre travail, on a essayé de créer autre chose, tout en restant dans les accords musicaux de Xandria. On a tous les ingrédients qui font Xandria : des mélodies, des solos, des ballades mélancoliques, des morceaux épiques plutôt longs et des duos également. Mais encore une fois, il est différent. Le dernier morceau de l'album, "A Theater Of Dimensions" dure quatorze minutes...C'est long (rires), mais on retrouve aussi dans l'album un titre extrêmement lourd. Il y a de tout, tous les élements inhérents au style de Xandria. Ce n'est pas la première fois que l'on travaille de cette manière. Comme je le disais, c'est une nouvelle étape !

Tout le monde a trouvé sa place au sein du groupe ? Il y a une sorte de stabilité ?

Oui, je pense que oui. Nous sommes tous très proches les uns des autres, On s'y sent comme dans une seconde famille. Quand je laisse ma famille pour partir en tournée, je me retrouve avec la bande, qui devient alors ma seconde famille, donc, pour répondre à ta question, oui, on a tous trouvé notre place au sein de cette famille et une stabilité dans le groupe.


Quel a été ton implication dans le processus de création de l'album ?

Moi ? (Rires) Nous avons pour habitude de laisser Marco (Heubaum, guitare / clavier) exprimer ses idées, puis nous les utilisons pour voir si cela nous convient. Tous les jours, on travaille sur les démos, on les analyse, les mélodies en particulier. puis on les affine, chacun à son instrument. On essaie de se rapprocher de ce que donnera la version finale du morceau. Tout le monde a de l'importance, tout le monde donne son avis. Mais les idées principales viennent de Marco. C'est un processus éprouvant.

Au début des enregistrements en studio, vous aviez une idée précise de ce que donnerait Theater Of Dimensions ou certaines choses ont été revues ou même supprimées ?

On espérait surtout qu'il serait bon (rires) ! On n'a pas de plan préétabli : Marco écrit les chansons, on essaie de faire le meilleur enregistrement possible de celles-ci. C'est très important pour nous. Pour Sacrificium, Dianne (Van Giersbergen, chanteuse depuis 2014) a dû composer avec ce qui avait déjà été créé, puisqu'elle est venue quelques semaines après le début de l'enregistrement pour poser sa voix. Lors de l'enregistrement de Fire & Ashes, cela a été très différent pour elle. Dianne a eu plus de temps pour donner ses impressions. Aujourd'hui, pour Theater Of Dimensions, c'est la première fois qu'elle et moi enregistrons un album complet en studio, c'est extrêmement important, mais...pour nous tous en fait c'est toujours quelque chose de spécial !

Pour toi, quel est le point d'orgue de l'album ?

C'est assez difficile de répondre à cette question, parce qu'en ce moment, cela change chaque jour ! Je suis encore trop proche des enregistrements pour m'exprimer là-dessus, mais ... (il réfléchit quelques secondes) J'aime bien jouer "Burn Me". J'aime cette chanson...mais j'aime aussi "We Are Murderers" parce que j'apprécie son contenu. Bien évidemment, j'adore le dernier morceau de l'album "A Theater Of Dimensions". Donc, ces trois-là !
 


J'ai lu quelque part qu'un soir, lors d'un show, tu étais tombé de scène, et tu précises que tu étais sobre. Que s'est-il passé ?

(Rires) En fait, ça ne s'est pas réellement passé comme cela : on était en tournée en Amérique, et oui, j'étais complètement sobre ! Je suis allé dans la fosse réservée aux photographes pour me rapprocher des premiers rangs, et quand je suis remonté, je me suis cassé la figure ! Peu de monde a pu me voir dans l'angle où cela s'est produit, juste le backliner et Garit (Lamm), notre batteur. Donc, oui je me suis "un peu" cassé la figure !

Parlons un peu de la future tournée. Demander aux fans où ils voudraient vous voir vous produire est une superbe idée. Comment vous est-elle venue ?

Et pourquoi ne pas leur demander après tout ? Cela va nous permettre d'aller réellement là où les gens veulent nous voir jouer. D'ailleurs, on se produira dans des villes où nous ne sommes jamais allés auparavant !

Et toi, où aimerais-tu jouer ?

Nous avons à peu près joué sur les cinq continents. En février, on ira se produire en Tunisie, pour la première fois sur le continent Africain. C'est ce qu'on a toujours voulu faire. Mais on aimerait vraiment aller faire un concert en Australie. Cela nous permettra d'avoir couvert tous les continents ! L'Australie, c'est flippant à faire pour nous, parce que c'est le point culminant. Ou peut-être même aussi faire un show en Asie. En tout cas, c'est notre but.

Je ne peux pas résister à te le demander : avez-vous déjà réservé des salles de concerts pour 2017 ?

Oui bien sûr. Le staff a déjà validé notre show en Tunisie le 11 février 2017. Il y aura auparavant le festival 70000 Tons Of Metal le 2 février 2017. On a plein de shows qui sont prêts : on commencera la tournée européenne au mois de mars 2017 jusqu'en juin. Ensuite, il y aura pas mal de festivals cet été (le premier validé étant le Metal Days en juillet). Pour le moment, tout n'est pas complet, mais ce qui est sûr, c'est que l'on sera bien occupé cette année.

Un petit mot pour vos fans Français ?

Bien sûr ! L'année dernière on a joué à Paris (au Divan du monde, 9 février 2016 NDLR), et ce live a été le plus beau que nous ayons fait ! Je vous promets que l'on reviendra, sûrement à Paris...et peut-être ailleurs !

Merci Steven, on se revoit vite, probablement lors d'un concert en France cette année ! 

Je l'espère !
 


 

Interview réalisée le 16 janvier.
Merci à Napalm Records.

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