Our Hollow Our Home – Hartsick

Le mois de mars est plutôt prolifique en ce qui concerne le metalcore cette année. Depuis le 3 du mois, Hartsick, le premier album de Our Hollow Our Home (OHOH) est en ligne et ce que l'on peut en dire, c'est qu'encore une fois un groupe britannique arrive à faire une légère différence avec un disque assez complet et pertinent.

Le quintet de Southampton démontre avec ce premier album qu'il en a en réserve et qu'il sait allier puissance et subtilité avec un metalcore mélodique parfois rapide et tranchant, parfois touchant. Des morceaux comme « Throne to the Wolves », « Worms Wood » ou encore « Hartsick » en sont les preuves.

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On retrouve tout de même cette touche subtile voire mélancolique dans la majeure partie des titres, c'est un peu la particularité de la musique du groupe. Les parties les plus violentes et les breakdowns sont lourds, avec un scream puissant et grave de Connor Hallisey.

Sur un album de treize titres, on se trouve à trois reprises face à des morceaux calmes et instrumentaux qui servent à reposer l'auditeur et ajouter encore une fois une petite dose de mélodie, comme sur « The Wild Will Wait » aux leads de guitares qui servent à introduire l'excellent « Pride: Lieoness ». Un de ces passages reposants, dont on aurait pu se passer est tout de même "The Forest Will Fall" car il n'intervient pas à un moment clé. En revanche "Fox Blood" qui arrive juste après est une des pièces maîtresses de Hartsick.

La fin du disque est plutôt violente, avec « Pride: Of Might & Mane » et « Web Weaver » et leurs rythmiques et couplets qui s'envolent au son de voix de Connor. Toujours cet aspect de douceur qui amène ce petit côté pop aux refrains, peut-être un peu « too much » comme on dit même si le tout est plutôt bien géré et équilibré sur l'ensemble de l'album. On peut aussi relever que le titre "Thone to the Wolves" rend très bien dans la piste bonus en acoustique. Une sorte de preuve, encore, que Our Hollow Our Home sait jouer sur plusieurs plateaux.

Ce Hartsick se suit très bien sur sa totalité. L'album est assez digeste bien qu'il ne s'éloigne pas des sentiers battus d'un metalcore mélodique de base. On attendra sûrement un peu plus d'audace de la part de OHOH sur ses prochaines sorties qui, si nous regardons au loin, s'annoncent prometteuses. C'est en somme un bon début pour ce jeune groupe formé en 2013 et dont ce premier LP confirme les espérances créées avec Redefine (EP 2015). 

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NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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