Paradise Lost au Download Festival France 2017

Considéré comme l'un des pionniers du doom death européen, le groupe Paradise Lost était présent ce samedi sur la Mainstage 2. Jouant en fin d'après-midi pour cinquante minutes de prestation, la formation anglaise est venue livrer un concert à la setlist hétérogène avant la sortie de leur nouvel album prévu en septembre.

Comme remarqué durant le show de DevilDriver, le son n'est pas encore parfait sur la mainstage 2, notamment pour les guitaristes où les réglages laissent encore à désirer. Ces quelques petits soucis sont néanmoins passagers et disparaissent après le premier morceau.
 


Paradise Lost a une setlist à l'image de leur musique, très variée et c'est donc à ce genre de diversité que l'on a affaire, le groupe ayant décidé de piocher dans leur large discographie pour concocter la setlist du jour. "Pity The Sadness" a donc un côté moins atmosphérique que "No Hope In Sight", et est plus catchy.

Gregor Mackintosh se démarque particulièrement, assénant des riffs bien envoyés et exécutant un solo mémorable sur "Pity The Sadness". Mais Nick Holmes accapare notre attention avec son grain de voix beau, spécial et juste. Sur "One Second", sa voix est réellement perceptible, accompagnée d'un synthé bien présent sur ce morceau presque symphonique.
 


Le public, quant à lui, reste assez statique, le style du groupe ne prêtant pas à de grosses folies. Le son parait brouillon, notamment sur "Faith Divides Us - Death Unites Us" et "Embers Fire". On arrive à distinguer les guitares, mais l'ensemble n'est pas harmonieux et certains s'en retrouvent lesés.
 


Après cinquante minutes de concert qui nous aura paru parfois un peu long, on se demande si c'était une bonne idée de faire venir un groupe comme Paradise Lost au Download. Si le talent du groupe n'est plus à prouver, force est d'avouer que les Britanniques ne furent pas accueillis de la meilleure des manières dans une journée où les trois-quarts des présents étaient venus pour des formations bien plus rentre dedans. Le doom-death gothique du groupe aura fait mouche pour certains, mais il aura surtout endormi la plupart de l'auditoire.

 

Photographies : © Marjorie Coulin 2017
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe.

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