Entretien avec Vincent et Etienne de AqME

"C’est clairement un album qui ferme la boucle entre le présent et le passé"

Vieux briscard de la scène tricolore, AqME signe son retour avec un huitième album sobrement intitulé AqME. Initialement prévu avec Vincent Peignart-Mancini, chanteur depuis 2012, Etienne Sarthou, batteur et membre fondateur, nous a rejoint pour cet entretien téléphonique. Passé, présent, futur, bonne humeur et musique étaient au programme de cette longue interview...

Bonjour messieurs et merci de nous accorder cette interview. Vincent, je commence avec toi : tu fêtes cette année tes cinq ans au sein d’AqME. Comment les résumerais-tu ?

Vincent : Eh bien en cinq ans je dirai qu’au début c’était un challenge, me retrouver à la tête d’un groupe comme celui-là, défendre un album qui n’était pas le mien, de pouvoir succéder à Thomas… Et avec les années ça l’a fait. Qu’est ce que ça m’a apporté ? Beaucoup de bonheur en musique ! Beaucoup d’expérience. Cela m’a ouvert pas mal de porte sur plein de projets à côté. Et puis cela m’a apporté AqME, des hauts, des bas, une vraie vie de groupe comme j’avais pu avoir. Mais aujourd’hui il y a cette routine qui fait que j’ai l’impression d’avoir toujours été dans AqME, et ça c’est vraiment cool.

Parlons un peu de la genèse d’Aqme, vous avez eu trois années bien remplies depuis Dévisager Dieu.

Vincent : Nous avons attendu trois ans, mais honnêtement ça n’aurait pas dû nous prendre plus de deux ans. Disons que je me suis pris une année sabbatique avec le Bal des enragés, ce qui n’a pas forcément facilité les choses, je pensais pouvoir tout faire et au final j’ai loupé beaucoup de répètes, et nous n’avons pas avancé comme nous le voulions. La genèse ? Eh bien je crois qu’après chaque tournée Etienne a de nouvelles idées, je crois que l’on ne va pas tarder à écrire le prochain (rires) !

Étienne : C’est vrai que je ne m’arrête jamais d’écrire, donc dès la fin de Dévisager Dieu et avant que l’on enchaîne les concerts, je devais déjà avoir en tête quelques morceaux qui figurent sur Aqme. Oui, je crois que "Rien ne nous arrêtera" était déjà composé dans ma tête à la fin de Dévisager Dieu. Après ça ne veut pas dire que nous les avons terminés rapidement et immédiatement, certains titres ont mis plus de deux ans à être finalisés, avec le chant notamment. Mais de toute manière, aucun d’entre nous ne savait vraiment ce que nous voulions faire avec ce nouveau disque, surtout après Dévisager Dieu, car nous avons adoré ce disque et nous l’aimons toujours. On s’était dit dès le départ que les morceaux auraient une identité immédiate, un horizon. Nous avons quand même pris notre temps et nous avons su tardivement quelle serait la couleur du disque et c’est plutôt cool car cela nous a laissé pas mal de liberté et de vraies possibiltés d’évolution. Je crois que nous avons été très spontanés. Et en plus, nous sommes rentrés en studio sans Vincent, donc nous composions sans savoir ce que Vincent aller écrire. Donc prendre le risque que certaines compos finissent à la poubelle. Il y a eu moins de calcul mais plus de temps.

Aqme

Dans les premiers extraits, on sent une certaine rage et des mélodies assez proche de Sombres efforts. Est-ce que la tournée anniversaire pour les quinze ans de cet album vous a motivé à produire ce qui pourrait être un retour aux sources ?

Vincent : Alors mathématiquement non, puisque nous avons enregistré en novembre 2016. Après c’est vrai qu’il sort un an après cette tournée Sombres efforts, nous avons voulu nous donner du temps pour que tout soit mis correctement en place et pouvoir envisager le meilleur. Après, si cette tournée n’a pas forcément joué, ça gravitait dans nos têtes parce que l’on en avait déjà parlé avant cette tournée, et quand on a commencé à rejouer ces morceaux il y a eu ce sentiment que des morceaux comme ceux de Sombres efforts pouvaient encore plaire.

Étienne : En fait ce que tu nous dis là, on nous l’avait déjà dit à l’époque de Dévisager Dieu. Toute une partie de nos fans nous disait « C’est super, on retrouve une vague que vous aviez à vos débuts, mais cela reste actuel car vous avez cette énergie ». Et nous nous sommes aperçus au fur et à mesure de la composition de AqME que nous assumions à nouveau complètement toutes nos mélodies et que le fait d’avoir Vincent au chant pouvait nous permettre de renouveler nos mélodies à sa manière et de pousser le truc plus loin. Un titre comme "Si loin" est à la fois hyper mélodique et d’une certaine manière cela aurait pu faire partie de nos premiers albums, sauf que nous l’amenons dans une direction que l’on n'aurait pas prise il y a 10 ou 15 ans. Pour moi c’est typiquement le genre de morceau qui mélange bien ce que l’on peut proposer aujourd’hui : notre côté aventureux, notre côté jusqu’au-boutiste et notre côté mélodique du passé. C’est clairement un album qui ferme la boucle entre le présent et le passé.

Restons sur cette tournée : D’un côté, Étienne, tu as pu replonger dans le premier album d’AqME, quinze années plus tard, qu’est-ce que ça fait ? Et de ton côté, Vincent, qu’est-ce que cela t’as fait de jouer ce tout premier album ?

Étienne : J’ai eu le sentiment de retrouver une bande de potes, tout simplement…

Vincent : Avec un chanteur plus petit (rires) !

Etienne : Ces morceaux-là, nous les avons en nous, Charlotte et moi en tout cas, puisque nous avons été présents à sa genèse. Et c’était tout à fait naturel, bien sûr nous avons dû nous remettre dans certains morceaux, mais c’était vraiment une évidence. Et ça nous a fait énormément de bien de comprendre ce que nous faisons aujourd’hui et ce que l’on faisait il y a quinze ans. Et c’est hyper compatible, il y a plein de repaires en commun qui nous ont construits musicalement. Et ce que l’on fait aujourd’hui, c’est une évolution, c’est ce que nous sommes à presque 40 ans. A l’époque j’en avais 20 et je réalise que je ne suis plus exactement le même, mais je reste avec les mêmes valeurs. C’était très positif et très instructif.

Vincent : Pour moi c’était d’abord un gros boulot ! Certains peuvent dire  « Ouais Sombres efforts c’est des morceaux simples ». Eh bien non, ce n’était pas si simple que ça. Cela fait 17 ans que je suis habitué à crier et chanter fort, et là il a fallu apprendre à jouer avec les émotions, à être plus fragile et plus sur le fil. C’est quelque chose que, je pense, je ne savais pas trop faire. J’ai appris énormément. Je me souviens de la première date, c’était en région parisienne, pendant une 1h30, je me suis senti personnellement très mal à l’aise parce que je ne savais pas quoi faire à part chanter et faire comme d’habitude. Et justement il ne fallait pas faire comme d’habitude. Très sincèrement, cela m’a permis de beaucoup apprendre, de découvrir un spectre plus large de ce que je pouvais faire. Cela m’a beaucoup plus et nous plaît encore puisque dans les futurs concerts nous allons intégrer un peu plus de morceaux de Sombres efforts.

Charlotte avait pris un congé maternité sur plusieurs dates lors de la tournée de Dévisager Dieu, les retrouvailles ont dû être sympathiques ?

Vincent : Nous étions très contents d’être à nouveau tous les quatre, car c’est vrai que son absence été un moment un peu bizarre.

Étienne : C’est vrai que ça été un cap un peu étrange à passer : la voir déménager de Paris à Marseille, la voir devenir maman, cela nous a un peu ébranlés et on se demandait comment on allait s’organiser. Mais nous avons trouvé des solutions et je dirais que cela nous a finalement vachement rapprochés et resserrés, tu sais on est un vieux couple elle et moi maintenant, on est unis par la musique depuis très longtemps. C’est aussi ça qui donne du sens au titre éponyme de l’album, c’est à nouveau nous quatre.

Eh bien justement revenons à votre nouvel album avec la question à un million… Pourquoi un album éponyme ?

Étienne : En fait c’est parce qu’on n’a pas réussi à se mettre d’accords (il explose de rire) !

Vincent : C’est en partie vrai (rires), et c’est Charlotte qui a amené l’idée. Au début il devait s’appeler *Tuuuuuuut* (ils ne veulent pas dire le nom NLDR) et en voyant les photos de la pochette, avec nous, on s’est dit « Cet album, c’est nous, c’est AqME ». Et un album comme celui là, que nous voyons de l’intérieur en tant que zikos, on estime que l’on est allé plus loin dans les compositions, on ne s’est pas mis de limite, que ce soit sur le traitement du son, sur le mix, sur les compos en elles-mêmes, on s’est dit que nous étions « tout nus » et que c’était comme ça.

Étienne : Nous sommes allés au fond de nous-mêmes pour ce disque. Donc c’est assez légitime qu’il s’appelle AqME.

Vincent : Et on s’est fait la remarque en se disant que les paroles étaient quand même moins positives que sur Dévisager Dieu et c’était plus introspectif de ma part. Et appeler cet album I, c’est aussi pour montrer que AqME reste AqME, même quinze ans plus tard.
 

AQME

On te connaît justement pour tes textes travaillés et en français, Vincent. Que peux-tu nous dire sur ceux d’AqME ?

 

Vincent : Eh bien je me suis beaucoup servi d’un dictionnaire de synonymes (rires) ! Il y a des textes assez généralistes. Avec Étienne on s’est aussi penchés sur ma patte qui était plutôt négative sur Dévisager Dieu. Et il m’a demandé si je ne pouvais pas partir sur des choses un peu plus personnelles, des histoires que j’ai vécues et que je voudrais expier. C’est pour ça qu’il y a des morceaux comme "Se souvenir" ou "Tant d’années". Chaque titre a son histoire propre, on pourrait en parler morceau par morceau… Mais je ne vais pas le faire maintenant sinon on n’a pas fini (rires).


Étienne : En fait,  Vincent a une certaine pudeur qui ne se voit pas sur scène, mais qui fait qu’il n’a pas toujours envie de parler de lui. Or dans AqME on est très égoïstes, on parle de nous, de nos fesses et de nos hémorroïdes (rires), on parle de nos problèmes en les balançant à la gueule des gens. Après, ça les touche ou pas. Et je disais à Vincent que si son texte ne me touchait pas parce que je ne sentais pas que ça parlait de lui ou de son histoire, on ne voyait pas pourquoi ça toucherait les gens, et ça l’a beaucoup fait réfléchir, il a beaucoup plus creusé à l’intérieur de lui-même, regardé autour de lui. Et du coup il a lâché des textes beaucoup plus personnels et moins introspectifs que ceux que j’ai pu proposer.

Revenons à la scène, vous avez livré une prestation très impressionnante au Download il y a trois mois et face à une très grosse assemblée. Qu’est-ce que vous retenez de cette date ?

Etienne : Il faisait beaucoup trop chaud et il y avait trop de monde (rires) !

Vincent : Oui trop chaud, trop de monde, trop de lumières (rires). Plus sérieusement, nous appréhendions pas mal cette date, c’est quand même un très gros festival, tu ne sais jamais quel va être ton public et je pense qu’il faut rester humble que tu joues dans un festival. Avant de monter sur scène, nous avons vu la foule s’amasser encore et encore, un moment j’ai passé ma tête sur la scène et j’ai vu tout le monde crier. C’était formidable et s’est passé trop vite comme tous les instants magiques. C’était un putain de pied.

Étienne : C’est aussi pour ces moments que tu fais de la musique. C’était génial, nous n’avons pas boudé notre plaisir et en plus il n’y avait pas beaucoup de groupes français à l’affiche. Et c’est dommage car les groupes français dans un festoche de ce genre, c’est souvent un carton, les programmateurs devraient y réfléchir. Les gens ont envie de soutenir les musiciens qu’ils considèrent comme des potes, dont ils se sentent proches. Il n’y a pas de barrière entre nous et cela compte vachement.

Question ancienne mais d’actualité pour toi Étienne, Indochine vient de sortir son nouvel album. Il y a onze ans, AqME assurait la première partie de la tournée Alice et June, avec notamment une date à Bercy. Quels souvenirs en gardes-tu ?

Étienne : On avait fait une bonne dizaine de date avec eux. Très honnêtement je ne garde pas un souvenir plus marquant à Bercy que les autres dates. Je me souviens que les gens étaient surpris mais ils écoutaient. C’était peut-être plus facile car c’était une période où l’on mélangeait le metal avec des choses plus légères. Mais je crois que nos grosses guitares ont effrayé un petit peu le public (rires). Je ne peux pas dire que ce soir là nous ayons convaincu 15 000 personnes d’un coup (rires) ! Mais l’expérience était très intéressante, mais je ne cache pas que je préfère jouer devant 500 personnes acquises à notre groupe. Disons que ça fait une case de cocher dans les choses que je voulais faire avant de mourir.

Vincent : Jouer avec Indochine (rires) ?

Étienne : Oui ça, c’était cool, mais jouer à Bercy, je n’en garde pas un souvenir particulier. Ce n’est pas du snobisme mais je garde de meilleurs souvenirs de dates plus modestes pleine de surprises. Il ne faut pas se leurrer, ce soir-là les gens étaient là pour voir Indochine. On voulait s’ouvrir à un public plus large même si notre musique était plus dure. Assurer la première de ce genre de groupe c’était très compliqué à l’époque et ça l’est encore plus aujourd’hui. C’est ça que je retiens, aujourd’hui les musiques sont retournées dans leur coin alors qu’avant elles se mélangeaient beaucoup plus. C’est super de l’avoir fait, mais ce n’est pas mon meilleur souvenir, voilà (rires).

Autre date marquante : Vous avez accompagné vos vos vieux frères d’arme, Eths, lors de leur tournée d’adieu pour deux dates à Marseille et Paris. Comment avez-vous vécu ces moments ?

Vincent : Pour eux apparemment ça s’est bien passé (rires). Et pour nous aussi. Nous nous sommes dit au revoir et nous nous reverrons bientôt, pas besoin de musique pour revoir les potes. Ils nous ont offert deux dates fantastiques, on ne va pas le cacher. Et ils ont eu ce qu’ils méritaient : une ambiance de ouf, des gens partout, c’était parfait.

Étienne : C’est clair que c’était deux très belles dates, surtout à Marseille, pour eux comme pour nous, c’est assez rare de faire une très grande salle bien remplie à Marseille, il faut le reconnaître. La dernière fois que l’on a joué dans cette ville c’était avec Dagoba et Black Bomb A et nous avons fait un tier du public comparé que ce que nous avons fait avec Eths au moment de la date d’adieu. De 400 on est passé à 1200, même Eths n’avait probablement jamais fait 1200 personnes à Marseille, c’était vraiment génial et fantastique pour nous. Nous avons toujours partagé beaucoup de public, nous sommes de la même génération. Forcément les gens nous connaissent et je pense que personne n’a boudé son plaisir sur nous comme sur Eths. Après, d’un point de vue personnel, je commence à me sentir un petit peu seul (rires), nous sommes un petit peu les derniers !

D’autres vieux briscards vont revenir l’année prochaine, Pleymo. Qu’est-ce que ça te fait ? 

Étienne : Bien sûr, ça fait dix ans qu’ils ne sont plus là, mais à priori leur tournée va être assez courte. Peut-être vont-ils la prolonger si ça marche bien et je pense que ça marchera. Mais pour les avoir un peu croisés ces derniers temps, je ne pense pas que ça ira plus loin que ça, sans vouloir dézinguer un éventuel projet de leur part. Mais comme je te dis, on fait vraiment partie des derniers de cette période et ça serait vraiment pas mal que d’autres reviennent (rires).

Justement, quand tu dis qu’Aqme fait partie des derniers groupes actifs de cette vague que l’on a connue aux débuts des années 2000 avec Aqme, Pleymo, Watcha, Ehancer… Qu’est-ce que vous pensez de la vague actuelle et la popularité grandissante de groupes comme Smash Hit Combo ou 6.33 ?

Étienne : Il n’y a pas beaucoup de nouveaux groupes, je trouve. Smash Hit Combo par exemple, ils gagnent en popularité, mais ils existent depuis plus de dix ans.

Vincent : De toute façon c’est compliqué pour tout le monde. On ne va pas se le cacher, aujourd’hui les gens préfèrent mettre 90€ pour aller voir Metallica qu’aller voir neuf concerts à 10 balles (rires). Même nous, nous sommes confrontés à cet état d’esprit, c’est comme ça. Nous profitons encore de notre notoriété, mais pour des groupes plus jeunes, et je ne dirai pas « petits » mais jeunes groupes, c’est compliqué, surtout en France.

Étienne : Je pense que pour les jeunes groupes, c’est très dur de s’inscrire dans une sorte de mouvance. Finalement, rien n’est à la mode aujourd’hui, il n’y a plus de tendances qui s’inscrivent sur la durée. Avec internet, tu n’as plus le temps de créer des mouvements qui s’inscrivent sur la durée comme on pouvait le faire dans les années 90 ou 2000. La scène néo-metal d’aujourd’hui, c’est un peu la scène metalcore et ça fait longtemps que ça existe. Et je ne crois pas que l’on puisse dire que ça s’est vraiment bien implanté en France. Il y a énormément de groupes mais combien fonctionnent vraiment ? En tout certainement pas comme des groupes de notre époque ont pu connaître. C’est vrai que l’on constate que les groupes français qui chantent en français et qui fonctionnent encore beaucoup ce sont Lofofora, Mass Hysteria, Tagada Jones et peut-être AqME. Mais le reste, ce sont des groupes qui chantent en anglais et qui du coup s’adressent à un public déjà plus international que la France elle-même. J’ai un regard assez partagé, je ne trouve pas qu’il se passe des choses assez positives pour me réjouir vraiment. Il y a plein de groupes mais pas assez qui tirent leur épingle du jeu et je n’ai pas le sentiment que le public suit autant qu’avant. Il va vraiment falloir un coup de jeune à un moment, comme nous quand on avait 20 balais, une génération qui va ringardiser toutes les générations et donner envie de porter autre chose que des t-shit de Metallica. La musique se nourrit de jeunesse et je trouve que l’on est trop dans les vieilles formules. Il faut un petit de jeunesse.

Eh bien parlons de l’avenir avec la question que tout le monde se pose : une chance de vous voir au Hellfest ?

Étienne : Le Hellfest, on en rêve. On croise bien les doigts, je crois que c’est une prime à l’abnégation et l’acharnement et je crois que ça nous tombera dessus un moment (rires) ! Sinon nous avons une super date en tête d’affiche à Paris, à la Maroquinerie, avec Headcharger. On adore cette salle mais en tant que spectateurs puisque nous n’y avons jamais joué, et je crois qu’ils n’en restent pas beaucoup à Paris ! Nous ferons un petit break cet hiver puisque Vincent attend un heureux événement et on s’y remet au printemps !

Merci beaucoup pour cette interview. Je vous laisse la tribune libre…

Vincent : Éteignez vos ordinateurs et vos portables, venez passer des bons moments en concerts !

Étienne : Merci au public et ton média de continuer à soutenir les groupes français. Il y’en a qui sont toujours là, d’autres qui méritent qu’on les découvre. Merci de nous laisser cet espace pour nous exprimer !

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