Magnum – On the 13th Day

Désormais approchant les 40 années de carrière avec un break entre 1995 et 2001, Magnum nous délivre depuis leur reformation un album par an et c’est toujours avec le même respect que l’on découvre le petit dernier On The 13th Day, le 18ème, qui sort chez SPV / Steamhammer.

Magnum, ce sont des chefs d’ouvre intemporels comme Chase de Dragon, The Eleventh Hour (ah cette pochette), l’indémodable On A Storyteller’s Night, Wings Of Heaven ou plus récemment Brand New Morning ou The Visitation...

Comme très souvent avec Magnum, les passionnés du groupe trouveront dans l’illustration de l’album des références aux précédents opus...

 

Magnum

Sur On The 13th Day on trouve des titres plus enlevés avec de bons riffs de guitare comme sur « Dance Of The Black Tattoo »  qui parle du retour des soldats pendant la guerre sur une ligne mélodique épique ; mais aussi des titres très mélodiques qui ont toujours fait le charme du groupe.
Il est vrai que Magnum a su tout au long de sa carrière alterner morceaux très Rock (« All The Dreamers ») avec ses nappes de synthés, avec d’autres moments très mélodiques avec des titres épiques comme on a avec « Didn't Like You Anyway » possédant un dialogue guitare/voix assez plaisant ou l’entrainant « See How They Fall ».

Morceau Rock au rythme encré dans les 80’s le titre éponyme est très accrocheur avec ses harmonies agréables où la voix tutoie la guitare dans une discussion passionnante.

« Blood Red Laughter » possède l’accroche typique Made by Magnum®, intro, voix romantique de Catley qui arrive juste au bon moment suivi d’une montée crescendo vers un refrain très FM. Bien sur qu’on a l’impression de l’avoir entendu mille fois mais c’est toujours aussi plaisant que d’entendre des morceaux aussi bien conçu avec le solo de guitare qui va avec (« Shadow Town »). « Vous en reprendrez bien une douzaine ma p’tite Dame ? » « Mais bien sûr Monsieur, et vous me l’emballez proprement en mettant le gras à part, c’est pour mon chat ! »

Ce qui m’a toujours étonné avec les anglais c’est que lorsqu’on les écoute on a l’impression que ça à l’air trop facile de composer de tels morceaux comme le très mélodique « So Let It Rain » avec ses chœurs et les claviers inimitables de Mark Stanway qui sont mis en avant ou encore l’émouvant « Putting Things In Place ».

Les titres de Tony Clarkin, compositeur du groupe, sont toujours aussi bien ficelés, classieux, précis aux textes très personnels qui laissent l’auditeur trouver sa propre interprétation et où Bob Catley sait placer sa voix d’une manière majestueuse.

Si vous ne les avez jamais vus sur scène car ils n’ont jamais beaucoup tourné dans notre pays, allez donc les voir au Forum de Vauréal le 17 Novembre 2012 où vous pourrez apprécier le contact très English Gentleman que possède Bob Catley face à son public.

Lionel / Born 666

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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