H’Elles on Stage V à  Lyon (Samedi 06.10.2012)

Deuxième jour :

C'est reparti pour le second jour du HoS ! Au programme cette fois : sept groupes, dont la tête d'affiche qui va ramener un paquet de monde : Arkona !

H'Elles on Stage

DREAMSLAVE

 

Dreamslave

Sanguine_sky : Le premier groupe à se présenter sur scène ce Samedi, ce sont les lyonnais de Dreamslave. Pas facile de se lancer en début de festival, surtout lorsque la formation est encore assez jeune et n'a fait que peu de scènes. Qu'en est-il pour Dreamslave ? Vont-ils convaincre comme Evenpath la veille ?

Malheureusement, la réponse à cette question est plutôt négative. Et la première responsable, c'est la voix de la chanteuse, Emma. La jeune femme semble heureuse d'être présente face au public, preuve en est de son sourire et de sa communication. Sa motivation semble sans faille ! Mais là où on en trouve, des failles, c'est dans sa technique. Et pourtant, du potentiel, il y en a dans sa voix. La frontwoman a du coffre, et une certaine puissance, ce qui peut constituer deux armes de poids pour l'avenir. Mais, pour le moment, la chanteuse s'avère beaucoup trop fragile quant à la justesse, et les fausses notes sont assez régulières. Qui plus est, le registre qu'elle s'impose est particulièrement ardu, notamment en lyrique, et la demoiselle n'arrive pas toujours à séduire les tympans. Preuve en est sur le refrain de « The Vinland Saga », où elle semble en perdition devant tant de difficultés. Bien sûr, rien de dramatique. Chacun commence un jour, et les défauts se travaillent. D'autant plus qu'elle a quand même des points positifs quant à sa présence scénique. Mais il va falloir fournir bien plus de progrès en chant pour espérer rivaliser avec les nombreuses autres chanteuses qui peuplent la scène.

Question composition, là aussi, il y a du bon et du moins bon. Le morceau déjà cité, « The Vinland Saga », est un exemple même du second cas de figure. Refrain assez pauvre, titre qui sonne comme du déjà revu (l'influence Nightwish plus que flagrante), pas de quoi casser trois pattes à un canard. D'autant plus que l'apport des growls de Cédric, le claviériste au look de Tuomas, est assez hasardeux. Mais parfois, Dreamslave sait aussi faire du bon ! Les deux premières pistes fonctionnent bien, avec des refrains intelligents et, surtout, accrocheurs, sachant motiver les troupes pour la suite, qui manquera un peu de saveur. Quelques influences orientales peuvent se faire entendre sur « Wishes of Revenge », pas assez développées, cependant. Et voilà déjà un premier élément, pour les lyonnais, qui leur permettrait de se démarquer : creuser leur propre identité à l'aide de ces petites touches d'ambiance qu'ils apposent aux divers morceaux. On sent qu'ils ont des idées, mais ne vont pas assez jusqu'au bout, encore trop marqués par les grands noms du metal symphonique.

Ainsi, la prestation du groupe n'est pas encore complètement convaincante, mais laisse tout de même entrevoir des points positifs. En améliorant la technique de chant et en appuyant l'originalité dans les morceaux, Dreamslave peut montrer qu'ils ont de l'énergie et du talent à revendre. Les défauts restent encore un peu trop présents pour emporter l'adhésion, mais nul doute que le temps et l'expérience aideront à les faire partir vite fait bien fait.

Dreamslave

ELFERYA

Elferya
 

Amaurea : Après les locaux de Dreamslave, ce sont aux suisses d'Elferya d'arriver. Et là, les ennuis sonores commencent, ce qui donne lieu à 30 minutes de balances. Un long moment avec que leur prestation n'arrive enfin.

Le groupe nous balance donc une demie-heure d'un metal symphonique qui a ses qualités, et ses défauts. Et dans la seconde catégorie, on peut parler des nombreuses longueurs et répétitions qui se font entendre. La formation a tendance à répéter un peu trop souvent ses refrains, mais aussi à allonger inutilement certaines parties instrumentales. Du coup, difficile d'entrer dans l'univers féerique du combo. De plus, ils mettent un peu trop d'ingrédients : du folk par-ci, du néo par-là, et du sympho de ça de là, ce qui peut donner une tambouille qui reste un peu sur l'estomac.

C'est dommage car il y a de bons refrains et de jolies mélodies chez Elferya. Par exemple, le morceau « Luna » qui se constituera comme la pierre angulaire du show. « Butterfly » est loin d'être un mauvais titre également, assez accrocheur ! Une petite instrumentale, elle aussi tirée du premier opus à venir des helvètes, fera son apparition, apportant un peu de diversité au show. Et ce sera l'occasion de l'entrée de Mathilde et Matthieu, respectivement au violon et à la flûte. Mention spéciale au jeu de la première nommée qui s'en sort vraiment bien !

Elferya

Tout comme la chanteuse, Claire-Lyse. Elle est le point positif de l'ensemble, avec un beau timbre et une très belle interprétation, parfois à fleur de peau, parfois plus énergique. Elle nous offre même un petit growl sur un titre, pas mauvais mais manquant encore un peu de maîtrise et semblant légèrement incongru. Enfin, ce n'est qu'un détail car la prestation d'ensemble de la belle aux cheveux rouges est franchement sympathique, et rehausse en flèche le tout.

Donc au final, Elferya a du bon et du moins bon. Mais cependant, je suis convaincue qu'ils ont un sacré potentiel, nos amis de Suisse. Alors l'album se fera attendre avec curiosité !

Elferya

CÉPHÉE LYRA

Céphée Lyra
 

Amaurea : Après Lyon et la Suisse, on passe à Chambéry pour découvrir un groupe qui a déjà fait le H'Elles on Stage par le passé, c'est à dire Céphée Lyra ! Par ailleurs, le groupe a bientôt un nouvel EP qui va sortir.

Ce qu'on peut remarquer, de prime abord, avec Céphée Lyra, c'est un côté très carré et très professionnel dans la maîtrise et la tenue de la scène. Le groupe semble vraiment montrer beaucoup d'aisance et de charisme, difficile donc de croire que jusqu'ici, ils n'ont qu'un EP et un album à leur actif. Ce à quoi ils vont remédier avec un nouveau 4 titres à venir, dont trois des morceaux seront extraits ce soir-là, dont le désormais bien connu et apprécié des fans « Shelter of Time », qui arrive tout à fait à point comme très bonne conclusion d'un show plutôt convaincant. Les musiciens disposent bien de la scène, même s'ils restent de temps en temps un peu statiques. Enfin, exception faite bien sûr de la chanteuse Maud Hent qui déborde de vitalité, avec un radieux sourire qui montre un certain plaisir à jouer ce soir-là, en dépit de sa bronchite.

Céphée Lyra

Car la chanteuse est malade, et cela s'entend parfois. Le choix de « Burning Paradise » aux lignes de chant relativement difficiles et éprouvantes pour la voix n'est donc pas le meilleur que le groupe puisse faire, ce qui équivaut à quelques lignes que Maud ne chantera pas, afin de préserver sa voix. Un choix tout à fait compréhensible dans de telles conditions. Et on ne pourra pas vraiment reprocher à la chanteuse une mauvaise interprétation ce soir-là. Officiant désormais en grande majorité dans un registre rock maîtrisé malgré quelques petites difficultés, les passages lyriques sont désormais bien plus rares. Cependant, Maud ne se laisse pas démonter face aux obstacles, et prouve son talent tout au long du set.

On peut, par contre, remarquer un léger manque d'entrain de la part du public. Après Ex Libris et Heliantha, il semblerait que le metal progressif ne soit pas toujours en vogue aux yeux de la foule. Pourtant, chez Céphée Lyra comme chez Ex Libris, c'est bien goupillé. Les titres sont cohérents, ne manquant pas de dynamisme mais aussi de diversité, tout en gardant des récurrences. Cela permet donc d'accrocher à ce qui nous est présenté, un bon point de marqué !

Au final, un bon show de la part de Céphée Lyra. Le groupe a encore quelques légers points à améliorer mais l'ensemble reste très convaincant. Un groupe à découvrir !

Céphée Lyra

ASYLUM PYRE

 

Asylum Pyre

Sanguine_sky : C'est avec une certaine curiosité que le show d'Asylum Pyre se fait attendre. Non seulement car début Décembre va sortir leur nouvel album Fifty Years Later sur le label allemand Massacre Records, mais aussi car il s'agit du premier vrai show de leur nouvelle chanteuse, Chaos Heidi.

Et pour l'occasion, Asylum Pyre présente en majorité des titres issus de leur nouveau brûlot. Et c'est la claque. Une bonne grosse baffe en perspective, mesdames et messieurs. Les parisiens nous offrent un show qui, en dépit des quelques larsens et problèmes de son, fout une véritable torgnole. Official dans un metal mélodique aux accents progressifs et heavy, le groupe n'a absolument pas à rougir face à la concurrence internationale, bien au contraire. Ils peuvent même devenir une valeur sûre, un bon porte-étendard français du genre. Et c'est dans un show haut en maîtrise, en efficacité, avec un public qui, cette fois-ci, répond enfin présent (preuve en est avec quelques pogos). Un signe d'adhésion pour une formation qui le mérite amplement.

Asylum Pyre

Car ces nouveaux morceaux, là, ils tiennent largement la route par rapport au précédent opus Natural Instinct?. Déjà que celui-ci est de haute volée … D'ailleurs ils piocheront dedans le temps de deux titres : « The Asylum Pyre » et la désormais bien connue « Laughing With the Stars ». Mais le groupe a un nouveau titre un peu culte-tubesque-single-like dans la même veine, la sympathique « These Trees ».  On a une autre piste très intéressante, et elle se nomme « Against the Sand », au refrain qui vous restera incrusté dans la tête pendant longtemps, très, très longtemps. Et tout carbure là-dessus, sur ce modèle, mais sans jamais être répétitif. Cette mixture heavy / prog à touches mélodiques fait son petit effet grâce à des parties instrumentales qui sont loin de succomber à la facilité, mais également à l'aide de refrains prenants. En fait, le topo est assez simple : mélanger catchy et complexe à la fois, en mettant l'accent sur l'aspect accrocheur des refrains. Voilà quelque chose qui fonctionne, sans tomber dans la surenchère ni les longueurs ! Cela aide ainsi à apprivoiser dès le premier abord les nouveaux morceaux d'un Asylum Pyre en grande forme, même avec la présence d'un bassiste de remplacement, Olivier Louis-Servais, le bassiste originel Julien Peuch étant indisponible pour les dates de 2012.

Il est temps d'évoquer la nouvelle venue, Chaos Heidi, dont c'est (presque) la première scène aux côtés du groupe ! Et cela se ressent encore parfois, la frontwoman semblant de temps en temps légèrement timorée et n'osant pas toujours mettre autant l'ambiance que le charismatique chanteur / guitariste Johann Cadot qui, lui, s'en donne à cœur joie, ponctuant désormais son panel de quelques growls plutôt réussis ! Mais si la présence scénique d'Heidi est encore un peu à revoir, son chant en revanche ne l'est pas du tout. Sa maîtrise, tant dans la voix rock que dans le lyrique, force le respect. Elle atteint ses notes sans difficulté et sait se subsister aux lignes de la précédente chanteuse Carole sur les anciens morceaux. D'ailleurs, la grande propension à utiliser ce chant plus rock démontre l'évolution musicale opérée par un Asylum Pyre qui se fait de plus en plus direct. Le groupe semble avoir trouvé la voix taillée pour les nouvelles compositions, tout comme cette voix semble avoir trouvée le groupe qui lui correspond pour s'exprimer pleinement. Une osmose parfaite, en somme.

Une bonne grosse claque des familles. Avec un show d'excellente tenue, Asylum Pyre semble être bien remis sur les rails, prêt à asséner des concerts qui risquent de marquer par leur efficacité et leur bonne humeur ! Reste une Chaos Heidi qui doit encore prendre un peu confiance en elle, mais sa belle voix nous aide déjà à être sous le charme. Les prochaines prestations sont déjà attendues avec grande impatience.

Asylum Pyre

LOVELORN DOLLS

Lovelorn Dolls
 

Sanguine_sky : Second groupe non-français de la journée, les belges de Lovelorn Dolls seront présents pour tenter de défendre leur premier opus, The House of Wonders, à paraître en fin d'année. Qu'en est-il de leur prestation ?

La première chose que l'on remarque, c'est le côté très soigné de leurs tenues de scène. Visiblement, ils ne laissent rien au hasard et souhaitent placer visuel et musique en parfaite adéquation, choix plutôt louable, tant qu'il ne s'agit pas d'un cache-misère. Et cache-misère il n'y aura pas, ce soir-là. Tout commence par la redoutable « After Dark », qui nous permet déjà d'entrevoir ce que les belges vont nous proposer ce soir là. Au programme des réjouissances, un metal alternatif assez dynamique et sombre, teinté d'influences telles The Birthday Massacre, avec une ambiance un peu Tim Burton qui n'est pas déplaisante ! En gros, du TBM en plus metal ? Pas vraiment, non. Car Lovelorn Dolls semble se démarquer de cette influence, en proposant une musique assez personnelle et agréable !

Le reproche que l'on pourrait adresser au groupe, cependant, c'est une légère impression d'uniformité. Les ambiances étant souvent assez similaires, de même pour les structures, cette simplicité peut terminer par lasser un tantinet en fin de set. Raison pour laquelle le groupe de Belgique aime diversifier de temps en temps son propos : la conclusion « Aux Dieux » chantée dans la langue de Molière, ou encore la reprise de Depeche Mode « In Your Room » aident à dissiper la petite linéarité qui peut s'instaurer au fur et à mesure. Mais un point positif à retenir, c'est l'énergie certaine dont les titres font preuve, les guitares ne se retenant pas, assénant des riffs résolument metal sur fond de refrains constamment accrocheurs, la preuve avec « Save Me », « Nolife » ou « Little Princess Euphoria ».

Lovelorn Dolls

La chanteuse Kristell possède d'ailleurs un beau brin de voix, mais pas exempt de reproches. Tout comme la musique, la belle peut donner de temps en temps l'impression d'être un peu linéaire. Rien de bien grave, car son interprétation est, elle aussi, suffisamment ponctuée de diverses mimiques et changements de tonalités pour ne pas lasser, grâce à des passages plus énervés ou, au contraire, plus fragiles. De plus, elle fera preuve d'une bonne tenue de scène, allant régulièrement chercher le public, et si quelques rares faussetés pourront se faire entendre, elle comblera les oreilles grâce à son chant grave très appréciable et sa maîtrise vocale qui n'est pas illusoire.

Lovelorn Dolls constitue donc une bonne petite surprise, à la fois énergique et sombre. Si le premier brûlot du combo est à la hauteur de la prestation, alors le groupe peut se faire une place au soleil. Quelques points perfectibles ne gâcheront en rien un set de haute volée, pour un groupe au professionnalisme réel. A quand un nouveau passage dans nos contrées ?

Lovelorn Dolls

DALRIADA

Dalriada
 

Sanguine_sky : Une fois la surprise belge passée, c'est au tour du groupe hongrois déjà plus connu Dalriada de monter sur scène pour offrir une leçon de folk metal à une foule relativement bien présente ce soir-là. L'occasion aussi au groupe de présenter une nouvelle voix, Anita Kun du groupe de metal symphonique / mélodique Ideas.

Parlons pour commencer de cette chanteuse, en remplacement pour la tournée de Laura Binder. Sa voix est plus grave que la chanteuse initiale, mais colle bien aux morceaux. Le remplacement ne se fait donc pas trop brutalement, et le public semble bien réagir à ce changement (il faut dire qu'une bonne partie des personnes dans la salle ne connaissaient certainement pas Dalriada). Anita est capable de reprendre les parties de chant de Laura, sauf que les growls sur « Hajdútánc » qui seront l’œuvre du claviériste Barnabás Ungár. En gros, une transition plutôt bien accomplie, qui aide ainsi les hongrois à ne pas trop dérouter les fans quant à l'absence de la jolie blonde.

Dalriada

Le set du groupe s'étalera sur de nombreuses minutes qui passeront à la vitesse de la lumière. Mais cela laissera au groupe tout le temps de se donner corps et âme dans une prestation de grande envergure, en dépit, une fois encore, de quelques problèmes de son (notamment sur la guitare). Et, qui plus est, le combo nous interprétera un morceau fort sympathique de leur dernier brûlot (dont on reparlera dans nos pages) Napisten Hava. Mais c'est surtout le très bon Ígéret qui sera joué ce soir-là, notamment avec la dansante et festive « Hajdútánc » en guise de conclusion ou encore l'excellent morceau éponyme, au refrain en chœurs du plus bel effet.

Peu de reproches sont donc à attribuer à un Dalriada très professionnel et carré, ne manquant pas non plus de haranguer la foule pour que ces-derniers rentrent, avec succès, dans l'ambiance. Les hongrois semblent marquer des points ce soir en France !

Dalriada

ARKONA

Arkona

Sanguine_sky : La tête d'affiche de ce soir, ce sont les désormais bien célèbres Arkona ! Les russes sillonnent actuellement l'Europe en tournée, et se sont bâtis une solide réputation grâce à leur folk/pagan metal de très haute volée ! Qu'en est-il du live ?

Une tuerie, une boucherie même, mais surtout question public. Une fois l'arrivée de Masha sur scène, c'est l'excitation. Les pogos, wall of death et autres ''festivités'' en deviennent presque intenable, notamment pour les personnes au premier rang. Plus facile, du coup, d'apprécier le show en étant vers l'arrière si on ne veut pas se retrouver prisonnier du rouleau compresseur. Mais il faut dire que la formation est, en plus d'être très professionnelle, d'une énergie débordante ce soir-là, ce qui rend le groupe en adéquation avec le public, finalement.

Masha Scream est une bête de scène, tout simplement. Agressive dans ses growls impressionnants, caméléon dans son chant clair grave et précis, elle n'a aucun mal à tenir une scène. Difficile de croire que tous ces chants plus excellents les uns que les autres proviennent de ce petit bout de femme qui se démène sur scène avec sa peau de bête, faisant tout le temps appel au public pour mettre un peu (trop) d'ambiance et montrer la motivation des français devant la prestation d'Arkona. Masha est une frontwoman qui n'a rien à envier à beaucoup de compères masculins du genre, tant dans l'attitude que dans la tenue du chant. Elle s'en tirera à merveille sur l'ensemble du set, du début avec « Arkaim » ou « Goi, Rode, Goi! » à la fin.

Arkona

Le set se  voit d'ailleurs conclure avec deux morceaux festifs judicieusement placés en fin de set (la setlist étant marquée sur une unique assiette en plastique, oui oui !) : « Stenka Na Stenku » et « Yarilo ». Mais tout le long du temps qui leur est imparti, Arkona va démontrer sa capacité à faire office de véritable tuerie, qui laisse des traces sur son passage. Instrumentalement, c'est redoutablement bien composé, et même les titres de Slovo passent à merveille l'épreuve de la scène, ce qui n'est pourtant pas toujours évident, d'autant plus qu'Arkona a souvent tendance à tirer dans des morceaux pouvant se faire assez long (après, on se doutait bien qu'ils n'iraient pas jouer « Na Moey Zemle »). Mais aucune longueur ne se fera ressentir ce soir-là. Et puis, le groupe compte aussi sur toute la ribambelle d'instruments folkloriques pour les accompagner. Dans la pure tradition, en somme.

Bon, pas la peine d'en faire un roman : Arkona a livré ce soir-là un show magistral, et la meilleure performance de ce H'Elles on Stage. Un public survolté n'aura pas toujours aidé à profiter pleinement du concert, mais une telle maîtrise de la scène ne laissera insensible ! A revoir au plus vite.

Arkona

C'est ainsi que s'achève cette cinquième édition du H'Elles on Stage, où les Femâles ont fait, une fois de plus, un excellent boulot ! Un festival à soutenir, et dont la prochaine édition est attendue avec vive impatience !

Photos : © 2012 Emilie Garcin
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

Retrouvez toutes ces photos sur le site officiel d'Emilie Garcin : http://www.eg-photos.com/

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