Kajeem au New Morning – l’interview

Kajeem au New Morning le lieu transformé en temple du Reggae ivoirien

La scène reggae abidjanaise débarque le 03 mai à Paris avec un des plus emblématique de ses représentants: Kajeem, celui que l’on nomme « Le fils de Jah». C’est dans une atmosphère détendue, mais chargée de sens qu’il s’est exprimé au micro.

LGR - Au vu de l'actualité, peut-on dire que le Reggae ivoirien est dans une bonne dynamique ?

 

Kajeem: On est dans une bonne dynamique. Le reggae a toujours été une réalité, même dans les pires moments en Côte d’Ivoire. À tel point qu’on s’interroge sur le moment où le reggae a été adopté par les Ivoiriens. Nous sommes l'un des rares pays reconnus pour son reggae.

Globalement au niveau du continent africain, on a fait ce travail de promotion. Cependant en occident, il n’y a que deux ou trois têtes d’affiche réellement connues. Quand on sait  le nombre de talents dont regorge la Côte d'Ivoire, c’est une anomalie.

On est dans une phase de présentation à l’international de ces talents. Ismaël Isaac était là avant moi en février. Je suis en concert le 03 mai, et après moi, il y en aura d’autres, j'espère. On y travaille.

Aujourd’hui, on a de plus en plus de frères dans le showbiz ici, dans les médias. En se mettant ensemble, on peut vraiment propulser le mouvement.

" Le Reggae ivoirien est un label, à l'instar du Reggae Jamaïcain "

Kajeem déclare : On connaît le label que représente le reggae jamaïcain. Pour désigner notre musique, les médias parlent souvent de “reggae africain”. Non ! Le reggae made in Côte d’Ivoire, c’est une identité, un label reconnu"

En tête d’affiche du concert du 3 mai prochain au New Morning, Kajeem tient à rappeler qu’il ne sera pas seul. Pour lui, un événement réussi repose sur l’esprit d’équipe.

 

Kajeem : Moi je crois aux équipes, pas aux individus. Qu’un artiste seul vienne faire un concert, c’est bien. Mais quand plusieurs viennent ensemble, c’est encore mieux. Kajeem est en haut de l’affiche, mais autour de moi, il y a toute une équipe d’artistes qui travaillent dur pour faire briller notre musique. On a un objectif commun.

" Un arbre même gros ne cache pas la forêt. Il y a énormément de talents à faire découvrir. C'est en affichant notre diversité qu'on propulse notre scène "

Parmi les artistes présents en première partie, on retrouve notamment Jah Light, Ramy Raad – qu’il considère comme l’un des plus grands espoirs du reggae ivoirien – ainsi que Jah Nool, Tupai et bien d'autres.

Comment se déroule la préparation de ce concert ?
Au bout de huit albums et trente années de carrière, la sélection des titres doit être difficile, non ?

 

Kajeem : La sélection des titres est un moment complexe (rires). Il faut intégrer ce que le public considère comme mes Hits tout en intégrant des titres du dernier album. Chaque fan a ses préférences, on essaie de faire en sorte que chacun en ait pour sa sensibilité.

Les répétitions se déroulent bien. J’aime surprendre ceux qui viennent au concert ! On réserve les dernières séances pour que les premières parties puissent se préparer comme il faut. Car un bon concert, c’est quand tout les acteurs donnent le meilleur.

Le temps d’une soirée l’écrin parisien sera transformé en temple du reggae ivoirien pour vous permettre de passer un moment unique.



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