l'Arverne Reggae Festival #7, le 3e jour et dernier jour, toujours sous le soleil, pour un festival qui a la réputation de connaître le mauvais temps, ceux qui ont répondu présents en sont gratifiés.
DJ Rambla x Sharin Skank au Arverne Reggae Festival #7
Comme les années précédentes, le DJ résident, le parrain DJ Rambla, accompagné de son épouse, Sharin Skank nous accueille sur le site avec du lourd, parfois en dubplate, parfois en classique avec des légendes du reggae :
- Eek-a-Mouse ;
- Jacob Miller ;
- Linval Thompson ;
- Barrington Levi ;
- etc.
C'est également lui qui gère les sons pendant des interscènes des artistes de la grande scène tandis que les dubber se mouvent devant les grosse enceintes ou que les festivaliers flânent dans des stands ou s'abreuvent et mangent.


Banos
Zazakely, qui est à la fois DJ et chanteur, fait son entrée sur scène pour mettre le chapiteau en ébullition et faire danser le public en jouant des chansons entraînantes telles que « Crazy » de Taïro.
Arrive alors sur scène Banos avec le titre « Smile ». Comme il le dit : « on a la vibration avec le sourire, on va chanter tous ensemble ». Une voix de tête puissante, un phrasé qui colle au riddim : le public se prend au jeu et répète le refrain.
« On vient foutre le bordel », c'est en ces termes qu'il attaque « On met la gomme ». Il chevauche l'instrumental parfois au trot, parfois au galop, mais toujours dans la course.
« Pour « Toujours les mêmes » le chanteur déclare : « nous sommes tous maîtres de nos vies, que chacun a le pouvoir en soi », le rythme s'apparente davantage au rap qu'au reggae, mais il est terriblement efficace.
Tiré de son projet Dans mon Sac à Dos, « Ils ne pensent qu’à ça » dénonce. Comment en est-on arrivé là ? Une pure tune qui dénonce sur un riddim lourd dans la basse. Parfois chanté, parfois slamé, Banos sait capter l'attention par ses mots puissants. Forcément la chanson suivante est la suite logique avec « Faut qu’ça s’arrête ».


Arverne Reggae Festival #7 en mode roots
Comme Banos le dit si bien : « On a tous conscience de ce qui se passe sur la planète, qu’elle devient de moins en moins habitable pour nos enfants. »
« Depuis ma plus tendre enfance, j’ai rêvé de m’en aller, entendant cette voix dans ma tête qui me disait : Andale ». Le titre en question est posé sur un rythme entraînant qui s’ouvre sur des accords de guitare évocateurs d’un périple. Il demande un max de bruit pour Zazakely, le selecta, toujours à son poste, toujours avec le sourire.
Dans la section suivante, l’artiste révèle son désir de posséder constamment une guitare afin d’interpréter une composition acoustique. « Le temps est compté » est ce titre plus rap dans le phrasé, avant que le titre ne se mette en accélération pour nous dire qu'il a envie de tout brûler ! « Ensemble », le titre suivant se veut plus roots dans l'interprétation et le riddim.
« Faites un max de bruit à la sono, au Arverne Reggae Festival, il faut vivre de la musique », Banos attaque alors le dynamique « Dans ma bulle » tout en sautillant sur scène.

Banos partage du Love
« Ce soir » vient ensuite. « On est là pour partager les vibes du reggae roots ce soir, répétez -chalala- », le chapiteau chante d'une seule voix avant que le morceau roots parte en dancehall. « Sur cette Terre, on nous enlève toujours quelque chose, mais on ne nous enlèvera pas les moments en famille, entre ami(e)s, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir », une belle introduction au titre « Tous les jours » où la basse cogne dure.
« On est déjà sur le dernier morceau, on va foutre le bordel ! » Zazakely et le chanteur se mettent alors à danser pour lancer « Partager le love ». Refrain repris en cœur sans que le chanteur ait quoi que ce soit à demander, la sauce Banos a bien pris pour ce Arverne Reggae Festival #7 !

Grezou
Zazakely, le selecta reste sur scène et balance un petit roots en attendant l'arrivée de Grezou. Le chapiteau frappe des mains quand le chanteur annonce : « moi, tous les jours, je veux des goods vibes », un de ses titres sur le « police riddim ». Il se met alors à danser sur scène.
Comme il le dit pour le titre suivant : « On a un seule vive à vivre, on doit en profiter, Arverne reggae festival, es-tu là ? » sur l'excellent « Jamming riddim » de Bob, est-il besoin de le préciser.
« On est là, certains regardent le foot (c’était la finale PSG/inter Milan ce soir-là, NDLR), nous, on est sur la planète Reggae ! ». Des cris de satisfaction s'élèvent alors dans la foule. Il clame « on avance au fil des années, et sur un rythme roots et d'une voix juvénile, il entonne « Un petit détail » sous un chapiteau qui commence à bien chauffer.
Il nous pose la question : « Y a des gens qui aiment le reggae ? Le hip-hop ? Ce n’est pas en Arverne, mais à Détroit, que nous nous trouvons, les bras levés en l’air ! »sur un rythme très US, il balance « Mon CV. »


La résistance au Arverne reggae festival #7
« On n'est pas des bisounours ! On chante la vérité. Vous êtes engagés ? Est-ce qu'il y a des résistants ce soir ? » questionne-t-il. Un rythme de dancehall pour « Résistance ». Un titre puissant avec une voix à la Komlan des Dub Inc. Tout le monde crie « Résistance », le poing levé en l'air, tandis que tout le monde reprend le refrain en cœur.
Petit morceau d'histoire, on il raconte qu'il est parti avec Banos et qu'il a chopé récemment le chicougougna, mais qu'il va mieux. Il révèle également qu’il est papa d’une petite fille, Flora et qu’il dédie la chanson suivante à elle, à sa femme, à tous les parents présents dans l’assistance. Ce titre émouvant, « la mère de mes enfants », est interprété sur un rythme roots. Un petit rythme nyabinghi accompagne un « One love » avec les chœurs de Zazakely. Le public frappe dans ses mains sur la mesure de la batterie.
Zazakely s’associe à Grezou pour le superbe « Oxygen », une très belle combinaison sur un riddim dancehalll.
À la phrase de Grezou « Tout seul je suis faible, à nous tous, nous sommes une armée », réponse de Zazakely en anglais « Les rastas peuvent les voir, à cause de leurs plans malhonnêtes. L'homme peut se battre sans oxygène. »


Toujours dans la positive attitude
Un riddim simple, mais efficace avec un belle ligne de basse pour « Reste fort ».« On est tous sur le même chemin, il y a des embûches, mais il y a des hommes et des femmes forts ! » Il n’a pas fallu vingt secondes à la chanson pour qu’il lance un retentissant « Vous êtes magnifiques ! Pull up! » avant de repartir sur le morceau :
Je reste fort et je m'accroche, non je n'ai pas dit mon dernier mot Même si la vie met des coups, on est toujours debout.
« Du bruit pour Banos ! Pour une chanson que nous allons interpréter en duo ».Tout le monde doit chanter « Ça ira mieux demain ». Cette chanson est bien plus portante que le titre de Rika Zaraï ! « Je dois voir tous les genoux se lever ! » Le morceau part alors en accélération. Sur ce titre, la voix de Grezou peut faire penser à celle de Taïro.
Banos reste sur scène pour le duo « Reggae music » tandis que les festivaliers balancent les bras sur un rythme Rub-a-dub avec des cuivres. Là où Grezou joue la mélodie, Banos est plus rought, plus DJ. Du chakademus & Pliers, version français
Tandis que le set tire à la fin, Grezou nous demande : « pour le prochain morceau, j'ai besoin de vos jambes, vous êtes vivants ? » Des cris, des sifflements pour le bien nommé « Pull it up ». On est sur du classique qui fait du bien avec une grosse basse qui frappe harmonieusement dans le ventre. C'est déjà la dernière pour un morceau en instrumental afro où Grezou, Banos et ZazaKely dansent sur scène.
L'annonce d'Adrien
Arrivant sur scène en courant, casquette vissée sur la tête, Adrien demande : « un max de bruit pour ses 2 jeunes artistes, qui sont conscients sur le système qu'ils ne sont pas corrompus ». Il insiste sur la corruption du pays et sur le fait que le gouvernement enlève année après année les subventions pour la culture, pour les festivals. Certains ne s'en remettent pas.
Il continue « vous êtes chaud pour Yanis Odua ? » la foule crie d'une seule voix.


Yaniss Odua
Comme toujours avec le Artikal Band, on a droit à une intro des plus parlantes sur le show à venir tandis qu'arrivent les deux choristes sur scène.
L'entrée sur scène se fait en courant pour Yanniss Odua, lunettes de soleil et casquette enfoncée sur la tête, sur le classique « Caraïbes ». Le riddim est puissant, très dansant, avec une basse mise en avant et un solo de guitare de qualité.
Il monte ensuite sur les enceintes de devant pour chanter « Rabat joie » et il interpelle le public : « Vous êtes avec nous ? Les bras en l’air, s’il vous plaît ! » Le solo d’orgue retentit alors.
Les chœurs sont mis en avant pour « Moment idéal » . Pied du chanteur sur l'enceinte, le temps d'un couplet. « Est-ce que les vibes sont positives ? » demande-t-il, tandis que le chapiteau répond d’une seule voix en reprenant le refrain. Une fois de plus, un solo de guitare magnifique et très rock. Le guitariste jouera même avec les dents, tel un Jimmy Hendrix déchainé. Suivent les titres « Écoutez-nous » et « viser l'horizon » avec des thèmes virant entre reggae moderne et dancehall.


Arverne Reggae Festival #7 : 2e participation pour Yaniss Odua
Le chanteur, de sa voix puissante, demande « Arverne reggae festival, çà ce soir ? Je veux savoir si vous êtes en vie. Avec le groupe Artikal, nous chantons. Alors, pourquoi ne pouvez-vous pas en faire autant ? » Il entame ensuite une version remarquable de « Qui vivra verra », suivie d’un « Reggae Land » aux accents très profonds.
« Ca va toujours ? Vous voulez entendre chanter le batteur d'Artikal Band ? » Du nu-roots, du vrai. Asha D y va de sa voix cassée pour le délicieux « Bless I soul », Yaniss joue les chœurs avant de prendre le lead vocal de ce morceau, pour le faire accéléré en dancehall pour un court moment.
« Vous aimez le reggae, Arverne Family ? » Les 2 choristes se rapprochent du chanteur et dansent tous ensemble avant d'attaquer « Kité Yo palé ». Les paroles résonnent : « on ne choisit pas sa famille, mais on choisit qui la devient », du réel ou non, famille de sang, famille de cœur, mais toujours dans le respect et l'amour.
Tel un Marley, pour le morceau suivant, Yaniss Odua met les bras en croix et regarde la foule. « J'espère que vous aimez, car c'est ma destinée ! » Le nom du titre. Un piano seul, suivi par une section rythmique inspirée du zouk antillais, avec une ligne de basse profonde.


Du feu et de l'amour
« Laissez-moi vous entendre dire - Irie ». On s'exécute. «Merci du fond du cœur. C’est lors d’un voyage qu’on a enregistré — Lighta —, l’histoire du briquet dans les sounds et pas seulement ça». On se retrouve en face d'une ligne de basse lourde et profonde pour un reggae moderne sur « Lighta ». Tous ceux qui ont un briquet le lèvent alors sous le chapiteau, tandis que retentit un solo de guitare.
Il raconte : « D’habitude, je le chante avec FNX. C’est un sujet pas très joyeux, mais je veux vous l’interpréter. » C’est « j’veux du love », tout le monde reprend le refrain, tandis que Yaniss Odua fait un cœur avec ses mains en direction de la foule.
Une des 2 choristes démarre le chant en dialecte africain pour « MadininAfrica ». Yaniss Odua affirme : « Nous sommes tous frères et sœurs, faisant partie de la même famille. » Chanteur et choristes reprennent ensuite le titre ensemble sous une guitare très orientale.
Il signale pour « enfants du monde » qu'il le chante normalement avec Balik et Natty Jean (Danakil), la guitare reprend le rythme des voix. Il poursuit avec un « Stay High » de bonne facture qui met tout le monde d'accord pour bouger les bassins.


Arverne reggae Festival #7 sous les couleurs rouge jaune vert
Il demande « vous êtes fatigué ? Comme on faisait quand on était jeunes, cela doit être rapide ! » C’est le fast style à la Papa San, Lieutenant Sitichie ou General Levy ! Yaniss Odua, chevauche alors le « Stage Time riddim». Il déclare : « Attention, cela va accélérer. » le Band va alors prendre la vitesse maximum, Le chanteur, assis devant les enceintes, est une véritable mitraillette en paroles. Yaniss Odua est un expert du reggae français, comme le prouve « Qui est qui » très réussi.
« Tous ceux qui sont chauds, je veux voir les mains levées. Sautez, criez, je ne vous entends pas ! » d'une voix roque digne de celle de Joey Starr. Comme lui, il a « la rage » pour chanter.
Arrive un des moments que tout le monde attend, sur le « Revolution riddim », la génération H avec « Chalawa ». D'une seule voix en même temps que le chanteur, le chapiteau s'anime pour reprendre quasi l'intégralité de l'hymne. Le riddim peut s'accélérer. Yaniss Odua demande l'autorisation pour rouler un spliff, mais déjà des effluves cannabicoles se font sentir. Grezou revient sur scène pour donner encore plus de rythme sur un des titres phares du chanteur martiniquais.
L'hystérie monte d'un cran de plus dès les premières notes de « Rouge jaune vert ». Si Yaniss et les choristes font flotter les drapeaux sur scène, le chapiteau n'est pas en reste pour laisser une vague aux couleurs du reggae.
Le retour d'Adrien
Adrien revient sur scène avec le gros des bénévole de l’association . alors que le band quitte la scène.
Il déclare : un max de bruits pour Yaniss ! C'est nous tous qui sommes responsables de ce joyeux bordel, on s'est connu sur les bancs de l'école. Le système actuel nous malmène, nous la met à l'envers. À nous de nous réveiller pour ne plus subir ! » Il est évident que les subventions culturelles ne sont pas suffisantes et qu’un gouvernement répressif est en place depuis plusieurs années.
Discours sous les applaudissements des festivaliers, bien sensible à la cause

Rawb
Après une petite mise au point des balances un peu longue, mais nécessaire, Rawb arrive sur scène sous une lumière bleu fluo. Ici et maintenant, on attaque le show avec le superbe « Here & Come », interprété par des musiciens aguerris de Païaka à la rythmique et Trka aux claviers/machines. Le morceau continue sur un duwise. Le chanteur nous interpelle alors : « Il vous reste encore de l’énergie ? » Sa question est accueillie par des cris de joie.
« Comment vas-tu, Arverne reggae Festival ? On s'appelle Rawb R.A.W.B. ». Pour « Every Night », T-Bass et Franzie, le guitariste, s’emploient à sautiller. Artistes complets, ils font aussi les chœurs avec Bapt, le batteur.
« Mettez les mains en l’air, s’il vous plaît ! » pour commencer le magnifique « Come Along ». La voix part parfois en écho pour donner de l'énergie, de l'intensité. Le morceau connait une accélération dans le rythme tandis que Rawb demande « Tu as envie de chanter avec nous à 1h du mat ? » avant que le public ne reprenne « Come along ».
« Je viens de l'île de la Réunion, il y a le soleil, comme ici à Brassac. Et l'astre solaire c'est aussi dans le cœur ! » C'est une musique très entrainante pour « Before we fall » :
Saisis ta chance, aime maintenant et pour toujours
Mais ne te laisse pas abattre. Fais confiance au timing, fais confiance au flow.
Les mots résonnent sous un joli déhanché de T-Bass.


En français, créole et anglais
« Beachfront » est très poussé dans les basses et donnent un contraste magnifique avec la voix de Rawb. L'intensité du morceau est puissante. Grosse complicité avec le clavier dans le regard des deux hommes. François y va d'un super solo guitare pour affronter ce fond de mer. Voici un « Whether or not » qui évoque davantage le reggae nu-roots, mais avec une énergie dynamique.
« Est-ce que tu aimes le roots ? » Rawb fascine en commençant « Inner Child » par une voix falsetto rappelant celle de Prince Lincoln, de Junior Murvin, de Bunny Wailer, ou plus proche de nous, de Jolly Joseph des Dub Shepherds. Un joli solo des 6 cordes pendant que Rawb danse sur la scène. Il raconte : « La famille, on avait peur que vous vous endormiez. Vous avec méditez avec nous ». Il sait captiver l'assistance.
« Cette chanson, - L'essentiel -, je la fais normalement en duo avec un autre réunnionais, Maylan Manaza ». Ce titre, en français, anglais et créole, est joué avec la voix de son compatriote et le point levé vers la fin.
Choisir de rester dans le dark ou apprécier la lumière, je préfère la clarté à l'ombre, le divin me libère
Puissance dans les mots comme dans les voix.

Arverne Reggae Festival #7 à la mode jamaïcaine et réunionnaise
Pour la suite, Rawb nous propose un « Medley » par lequel il vient nous mettre de gros riddims jamaïcains dans la tête. Il nous incarne même le morceau « Come Around » de Collie Buddz, rondement mené par son band.
« Celle-ci, on la joue avec les frères Jahnération ». Il rend toujours grâce à ceux qui ont fait les duos avec lui. « Carry On » est puissante, avec un combat basse/guitare dans les regards et les instruments.
Grosse ligne de basse pour « Mr Sun » qui sait frapper au creux de l'estomac pour notre plus grand plaisir. Ensuite, l’entrainant « What a Life » met tout le monde d’accord sur les harmonies voix/riddim.
Pour « Real Love », il demande l'aide de l'assistance en place pour chanter avec lui le refrain. La rythmique se présente alors en mouvement avec accélération, ponctuée par Thomas tenant sa basse comme une mitraille en direction de la foule.

Du sound au chant pour la fin
Il nous annonce qu'on touche à la fin du show, le titre suivant, part en dub pour donner un « Sound Paradise » bien vitaminé dans les infrabasses. Quand le morceau repart en instrumental, Rawb nous improvise quelques pas de danse, sur la scène, près des enceintes pour être au plus près du public.
Après un petit rappel, les musiciens et le chanteur reviennent sur scène.
« On vous emmène pour cette dernière — sous les palmiers — », regardant le ciel, comme s’il pouvait le toucher. C’est l’artillerie lourde qui démarre pour cet ascenseur émotionnel avec un gros dub, et un combat de cordes. Cela saute dans la foule et balance les bras, tels des palmiers au vent. »
« Pour ce dernier morceau, donnez tout ce que vous avez ! » Dès les premières notes du puissante « Daydream », on sent que cela va soulever dans la poussière sous le célèbre chapiteau. Les musiciens et le chanteur dansent. Comme à son habitude, il présente les musiciens qui, une fois de plus, ont donné spectacle et sueurs. Le morceau se prolonge avec de gros arrangements, digne des plus grands Sound System. Le chapiteau se vide ensuite doucement pour une session en plein air avec DJ Rambla.
Après avoir fait un tour des stands et revu Adrien, l'un des fondateurs du festival, on discute un peu des entrées. Il fallait environ 1100-1200 par jour. Au global, il manquait à l'appel environ 600 personnes, soit 200 de plus par soir. Le Arverne Reggae Festival #7 se termine, on attend l'édition 8 avec impatience. Répondez présent pour que perdurent ces manifestations musicales !


Arverne Reggae Festival #7 Jour 1 et Jour 2
Toutes photos avec les aimables autorisations de Morgan, Slim et Manon.
Arverne Reggae Festival #7, remerciements à
Tout d’abord, je tiens à remercier Léa C. et Adrien D. pour la confiance qu’ils m’ont accordée, en plus de remercier tous les bénévoles de l’Association des jeunes « Mine de rien » qui ont contribué au succès du festival. Parmi les bénévoles : Rémi F. Pierre-Jean D., Tiffany F. (ma fille), Manon D., Laura F. Anna C., Pascal R.
mes camarades d'images, un grand merci pour embellir mes écrits de vos styles et yeux d'experts :
- Morgan, mon poto, de Morgan Pixel Studio ;
- Simon, alias Slim, le petit Panda, mais aussi un ami, de Root's Trip ;
- Manon, mon autre fille, ma fierté. "Vis tous tes rêves !"
ma famille : Nath, ma femme, mes filles Tiff et Manon, mes frères et leur compagne : Yvan 'Zion', Guil I, Lidy, Maneva, mon cousin Dav avec sa petite famille : Coco, Camille et Lucas. "Reggae music, une histoire de famille depuis longtemps !"
Aux potes de l'association
'Réveille Tes Volcans', venus soutenir les copains : Morgan, Adèle, Flo, Will, Sarah, Marjo, Manon S. et j'en oublie sûrement.
Aux habitués que je croise souvent : Gaelle J., Ced'I du Jamasound, Chris 'Kaya', Lili Rose, Nina et Catherine (mère et fille dans la même vibes), Valentin (le Bob de Mirefleurs), Gaëlle et Thierry M. (amis de longue date de Brassac-les-Mines) et Nicole F. (ancienne collègue de la Mairie).
Tous les stands présents avec La Tente berbère, Elijah, Ced'n'Co, et l'Ephémère avec Vanessa S. et Mahi Mata.
Les chanteurs et musiciens qui ont fait le spectacle.
Tous les festivaliers qui ont su répondre présent pour préserver ce moment au Arverne Reggae Festival #7.
Pour ceux qui me demandent ce que j’écris sur mes petits carnets verts, la réponse est ici suivante ! Et à tous ceux que j'ai pu oublier.








