10 Grosses Questions à LOWPKIN

LOWPKIN.
La naissance d'un nouveau projet est toujours une bonne nouvelle. LOWPKIN ne fait pas défaut à la règle. Ce trio nantais vient de sortir son premier EP, Next Value, accompagné de 2 clips bien léchés. La Grosse Radio leur a posé quelques questions, histoire de faire mieux connaissance.

Comment présenter LOWPKIN ?

Nous sommes 3 musiciens/producteurs autour de LOWPKIN (Laurent Audouin, Vincent Bazille et Julien Brevet). C’est un projet musical teinté largement de new wave, de rock, de noise, d’électro. Nous avons tous les trois pas mal roulé notre bosse au sein de différentes formations ces 15 dernières années (IDEM, EL BARÖN BRISSETTI, BLACK BOILER, KYU, ...) mais aussi dans la composition et la production de musiques pour le théâtre, la danse, la vidéo. Nous sévissons dans le spectacle vivant en général.

C'est toujours difficile de décrire un album, un EP. Vous diriez quoi pour parler de Next Value ?
Comment est née l'idée de cet EP, et que voulez-vous dire ?

Cet EP est l'aboutissement d'un travail de presque 3 ans. Tous les trois avions déjà collaboré les uns avec les autres par le passé, mais c’est la première fois que nous sommes réunis et investis ensemble au sein d’un même projet. Quand nous avons commencé à jouer ensemble, nous ne savions pas vraiment où cela allait nous mener. Le fil rouge était assez vague : une envie commune de vouloir faire danser les gens.
Next Value est le premier “signal” musical de LOWPKIN. 6 titres dont nous sommes très contents, ce n’est pas si fréquent (rires).

Comment avez-vous traversé la période compliquée que nous venons de vivre, et qu'est-ce qui vous a fait tenir ?

Chacun d'entre nous est passé par des hauts et des bas; entre sidération, panique, relativisation, inquiétude, acceptation, colère… Le premier confinement nous a quelque part poussé à nous concentrer particulièrement sur LOWPKIN. Plus de dates, plus de spectacles, les projets « non essentiels » qui s’annulaient les uns après les autres. Même si nous ne pouvions plus nous voir, les titres eux étaient déjà composés et nous avions déjà enregistré la majorité des pistes. Certaines ont été refaites dans nos studios respectifs. Nous échangions via internet. Laurent mixait les morceaux dans son studio, nous produisions à distance. Vincent a fait quelques prises de batterie chez lui, j’ai fait les prises de voix chez moi. Nous envoyions tout à Laurent. Échanges sur le mix et la production en vidéoconférences. Un télétravail artistique imposé qu’on a décidé d’accepter, à contre-cœur, mais dont on a essayé de tirer le meilleur.
On en a d'ailleurs fait de petites vidéos de travail qu’on a partagées sur nos réseaux.

Comment fonctionnez-vous lors des sessions de compositions ? Qui donne les idées principales, qui fait office de médiateur ?

La composition et le début de production se sont faites à trois, avec nos instruments, dans notre local de répétition. Selon les titres, nous avons pu partir d’une mélodie de chant, d’un riff de basse, d’une suite d’accords, d’un simple son ou d’une boucle un peu distordue. Parfois cette base de travail n’a pas été gardée.
LOWPKIN est un groupe dans lequel tout devient l’occasion d’un débat toujours très argumenté. Et pourtant, même si nous sommes trois caractères « forts » (pour ne pas dire autre chose), nous nous sommes aperçus que nous avions une vraie capacité d’écoute. Cela nous permet de nous appuyer les uns sur les autres, de poser les choses de manière saine et sereine. Ce fonctionnement a pu être à perturbant à certains moments avec l’impression d’avancer trop lentement ; nous mettons sans doute plus de temps que d’autres à composer et à finaliser un titre. Mais les décisions sont prises à trois presque toujours à l’unanimité.

Y a-t-il un vers ou une phrase dans les paroles de vos chansons qui est particulièrement important pour vous ?

Peut-être une phrase du titre We’ll dance on the Ground:
Threat us with nightmares, we’re stronger: we will dance on the ground.
Ces paroles ont été écrites il y a quelques temps déjà, en novembre 2015.

Quelle a été votre première idole musicale et pourquoi ?

Nous avons tous les trois beaucoup d’atomes crochus mais aussi des influences différentes.
Vincent était un grand fan de Bertrand Cantat à l’époque du live de Noir Désir Dies Irae. Sa voix, son attitude et son état de transe sur scène.
Pour Laurent, définitivement Robert Smith des Cure, pour son talent de compositeur et de chanteur, sa fragilité et son aplomb, sa personnalité atypique.
Pour ma part, Pink Floyd a été une très grande influence musicale (tous les albums jusqu’à Wish You Were Here - pas vraiment après). L’utilisation des guitares, les voix parlées, les bruitages, les synthés mythiques, la place du basse-batterie, les mélodies de chant entêtantes.

Avec quels groupes / artistes rêveriez-vous de tourner ou de composer un album en commun ?

 LOWPKIN est un projet encore tout jeune : notre premier EP vient de sortir et nous sommes justement au travail pour préparer notre set et nos premiers concerts pour début 2022. Peut-être que nous pourrions en reparler à ce moment là ? (rires)
Côté français, nous aimons beaucoup des gens comme Arnaud Rebotini, Vox Low, Mansfield Tya, ...
Et puis pour ce qui est « des rêves », composer, collaborer avec des artistes tels que James Murphy, Steve Albini, Nick Cave, Trent Reznor, Pj Harvey, Thom Yorke.
Et tourner avec eux bien sûr ! (rires)

Quel est le premier album que vous avez acheté avec votre propre argent?

Pour Laurent, un multi achat le même jour : The Cure Pornography, The Clash The Clash, Stranglers La folie
Pour Vincent, le premier album des saumurois de Spicy Box
Me concernant, je dirais une cassette des Dirty Hands, Letters For Kings.

Quel est le dernier album que vous ayez acheté?

Encore un multi achat pour Laurent : Dischi Autunno Intermezzo uno; Tamburi Neri Works #1 & Works #2; Melvins Working With God.

Comment convaincre quelqu'un d'écouter votre album le plus rapidement possible, comme les 140 signes de Twitter ?

Peut-être en utilisant un extrait de la critique musicale de Next Value par Jérôme Simonneau (Kalcha) :
LOWPKIN prend possession des âmes pour libérer les corps et vous traîne au milieu de la piste sans vous demander votre avis : je danse donc je suis.

LOWPKIN est à suivre sur leur site web ici.
Next Value, sorti le 22 septembre 2021

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