The Hives au Transbordeur

Ce concert fut une grande première pour moi à tous les niveaux : premier concert au Transbordeur et mon premier concert de The Hives. Je rêvais de les voir depuis mes 16 ans et je n'ai pas été déçue ! Malheureusement dans toutes ces premières fois je n'ai pas pris en compte ma première fois dans les bouchons Lyonnais, et je ne parle pas des restaurants, ce qui m'a fait loupé la première partie assurée par Bratakus, duo féminin écossais qui pratique un punk rock'n'roll plutôt furieux, ce qui me rend un peu chafouine.

Avec leur dernier album fraîchement sorti en août 2023 et le fait qu'ils ne fassent que trois dates en France, je me doutais qu'ils seraient très attendus mais je ne m'attendais pas à ce que la salle soit aussi bondée. L'atmosphère est électrique et on sent le public impatient.

Les lumières s'éteignent enfin et les premières notes de la marche funèbre commencent à retentir, les membres arrivent sur scène, un à un, solennellement. Cette mise en scène est en lien avec le dernier opus, The Death of Randy Fitzsimmons, sixième membre fictif du groupe, auteur jusque là de tous les textes, qui aurait disparu durant ces 11 années qui séparent les 2 derniers albums du groupe.

Les lumières se rallument et les amplis s'emballent ! Ils arborent de fameux costumes noir et blanc qui les caractérisent si bien et qui cette fois sont en plus fluorescents. Ils ont peut être pris quelques rides mais ce n'est pas le cas de leur prestation scénique. Ils enchaînent plusieurs tubes dès le début avec "Main Offender", "Go Right Ahead" et "Hate To Say I Told You So", le public est totalement survolté et les slams se suivent à la pelle.

Le jeu de scène de The Hives, tout aussi survolté et électrique, n'y est pas pour rien non plus. Le chanteur saute dans tous les sens, court de gauche à droite, va à la rencontre du public, les guitaristes et bassiste s'entrecroisent, interpellent le public, le batteur envoie du steak et joue comme une brute. Une véritable alchimie entre les membres qui en créé et diffuse une autre entre le groupe et le public.

Après l'échauffement on passe à quelques titres du dernier album. Il est un peu plus pop mais sur scène on ne discerne aucune différence, le dynamisme et la nervosité restent les mêmes que les classiques. Arrive ensuite le fameux « moment de stop ». Ils se figent tous pendant une minute en plein milieu d'une chanson avant de repartir de plus belle. C'est peut être mon premier concert du quintet suédois mais j'ai ouï dire qu'ils le faisaient à chaque concert.

Et voilà on est déjà rendu au seul et unique rappel qui commence avec "Come On". Ils finissent sur le célèbre "Tick Tick Boom" où ils demandent à tout le public, au milieu de la chanson, de s'accroupir pour ensuite tous sauter d'un coup... sauf que le public à lui aussi vieilli (on est plus sur une moyenne d'âge de 40 ans) et n'a pas forcément la force viking qui coule dans ses veines, ce qui fait un peu un flop mais donne une scène assez comique.

Même si The Hives fait partie de ces groupes qui aiment (beaucoup) parler à son public entre les chansons, cela n'entache en rien l'énergie qui se dégage de la salle, mais en revanche peut faire naître une petite frustration... Facilement 15 minutes de parlotte sur 1h10 de show, rappel compris, ça commence à faire beaucoup. Mais l'intensité et la qualité des 55 minutes restantes de représentation fait qu'on leur pardonne et tout ce qui reste c'est que l'on a hâte d'être au prochain concert.

Texte et photos : Méli

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