The Limiñanas – 10 avril 2025… A la conquête de l’Olympia !

The Limiñanas are back ! Le début de l’année a vu la sortie de leur magnifique nouveau long format Faded. Dessus, des invités à la pelle ! Leurs idoles de leurs vingt ans sont maintenant devenues leurs collègues ! Bobby Gillespie de Primal Scream, Jon Spencer du Blues Explosion, Keith Streng des Fleshtones, excusez du peu ! Et pour nous présenter ce petit dernier dans la capitale, quel magnifique écrin que celui du mythique Olympia ???

A partir de 20h, la salle parisienne commence à s’agiter. Fidèle à ses habitudes, le public parisien arrive tardivement et la première partie de Juniore emmené par Emma Jean (invitée elle aussi sur l’album Faded pour le titre « Catherine ») commencera tout doucement à sortir les spectateurs d’une douce torpeur.

21h10, l’antre de Bruno Coquatrix affiche complet. A en juger par les t-shirts arborés et les conversations autour du bar de l’Olympia, on a un public d’habitués. De vieux habitués même si l’on s’attache à la moyenne d’âge, mais bon, le rock n roll ça conserve non ?

Enfin revenons aux Limiñanas ! Ça s’agite sur scène ! Marie est toujours au centre avec cette fois-ci deux kits : un pour jouer assise et un autre pour jouer debout. Coté cour, Lionel est proche d’elle tout de noir vêtu, « dress code » obligatoire pour le groupe de Cabestany (66). Alban aux claviers et guitares est le seul rescapé des précédentes incarnations des Limiñanas en tournée.

Mais continuons la revue d’effectif. Avec une silhouette familière aux fans de rock américain, c’est bien Keith Streng des Fleshtones qui assure la partie guitare solo de l’ensemble. A la basse, derrière Marie, c’est Clémence Lasme qui arbore une magnifique basse hollowbody et la partie chant et guitare acoustique est pour cette tournée dévolue à Tom Gorman, vocaliste chez Kill The Young.

Le décor est planté, on va se lancer dans le show avec « Spirale », l’instrumental qui ouvre l’album Faded puis « Prisoner Of Beauty » qui sonne autrement qu’avec Bobby Gillespie lorsque Tom Gorman s’y colle. Le show est un peu différent. Au groupe compact et carré des tournées précédentes succède la fougue du virevoltant Keith Streng qui à l’instar de son travail avec les Fleshtones est un showman incomparable.

Enfin revenons aux Limiñanas ! Ça s’agite sur scène ! Marie est toujours au centre avec cette fois-ci deux kits : un pour jouer assise et un autre pour jouer debout. Coté cour, Lionel est proche d’elle tout de noir vêtu, « dress code » obligatoire pour le groupe de Cabestany (66). Alban aux claviers et guitares est le seul rescapé des précédentes incarnations des Limiñanas en tournée.

Mais continuons la revue d’effectif. Avec une silhouette familière aux fans de rock américain, c’est bien Keith Streng des Fleshtones qui assure la partie guitare solo de l’ensemble. A la basse, derrière Marie, c’est Clémence Lasme qui arbore une magnifique basse hollowbody et la partie chant et guitare acoustique est pour cette tournée dévolue à Tom Gorman, vocaliste chez Kill The Young.

Le décor est planté, on va se lancer dans le show avec « Spirale », l’instrumental qui ouvre l’album Faded puis « Prisoner Of Beauty » qui sonne autrement qu’avec Bobby Gillespie lorsque Tom Gorman s’y colle. Le show est un peu différent. Au groupe compact et carré des tournées précédentes succède la fougue du virevoltant Keith Streng qui à l’instar de son travail avec les Fleshtones est un showman incomparable.

Quand on vient voir le concert d’un artiste à Paris, on est en droit de réclamer un peu plus que lors des dates en provinces Ce soir c’est en termes d’invités que les catalans vont nous régaler. Pour les morceaux « Shout » et « « J’Adore Le Monde », les interprètes originaux de l’album sont sur scène. Nous avons donc le plaisir de croiser Rover et surtout Bertrand Belin qui est en train de devenir une pièce incontournable de l’univers Limiñanas. « J’Adore Le Monde » est littéralement porté par son charisme. L’association BelinLimiñanas fonctionne à merveille faisant de ce titre un des highlights de la soirée.

Les classiques plus anciens du groupe vont ensuite s’enchainer avec un sympathique « Je ne suis pas très drogue » assez rare en live pour être signalée et c’est avec un grand plaisir que l’on retrouve une chanteuse familière au groupe Emmanuelle Seigner. Elle viendra poser sa voix sur le titre « Shadow People » pour ce qui sera un deuxième temps fort pour le public. Le show se déroule sans accroc. Au première note de « The Gift », on se plait à rêver à une arrivée de Peter Hook (Joy Division et New Order), cosignataire du morceau sur la scène. Ce ne sera pas le cas mais rayon invités, on aura été bien gâtés ce soir. Pas de temps morts, tout s’enchaine parfaitement. Le nouveau groupe est déjà une machine bien huilée. Trop bien diront certains… C’est une question de gout… Puis des choses nouvelles, nous interpellent… Un riff familier emplit l’Olympia et Tom Gorman lance : « Oh baby I see you on my TV set Yeah baby I see you on my TV set… ». Voila les Limiñanas en train de rendre hommage aux Cramps, un de leurs groupes fétiches ! Une bien belle surprise…

Et alors qu’ils venaient de nous annoncer leur départ avec le titre « Je M’En Vais », les voilà lancés dans une reprise de Suicide « Rocket USA » avec un de ces longs titres si propices à la transe désirée par le groupe ! C’est bien joué ! Puis c’est « Je Rentrais par le Bois… BB ». On a commencé par un instrumental, on finit de la même manière. La boucle est bouclée…

Mais ce n’est qu’un faux départ. Et si certains semblaient avoir du mal à atteindre la transe tant attendue, qu’ils se rassurent le final devrait les ravir. Avec « El Beach », nous avons enfin le plaisir de voir Lionel prendre le micro sur scène ! Tous les morceaux qu’il chante sur disque son vraiment excellents et entendre sa vraie voix « live » est un plus indéniable pour le groupe ! On en veut d’autre ! Et en suivant, une petite reprise bien rock ‘n’ roll du « What Goes on » du Velvet Underground ! Ils sont en période « velvetienne » en ce moment, eux qui nous rappellent que l’idée et le fil directeur de l’album Faded leur a été inspirée par un autre titre du Velvet «  New Age ». Et puis, ce final avec « Vaduz » où le groupe balance des giclées de fuzz jusqu’à plus soif sur une bande son du poète Bernard Heisieck ! Grande classe ! Les Limiñanas auront ce soir répondu présents !

Au final, on aura eu un magnifique spectacle ! La musique et l’image se sont sublimés mutuellement pour une incursion revigorante dans un monde parallèle psychédélique. On vit ça comme un film bien calé dans son fauteuil. Le groupe s’est renouvelé. Nouveau personnels, nouvelles ambiances… Peut-être un peu moins de cohésion qu’avec les vieux complices perpignanais diront certains ? D’autres y verront un renouveau salutaire. Chacun se fera sa propre opinion. En tout cas les Limiñanas auront livré un show à leur image et de très grande qualité !

 

Et alors qu’ils venaient de nous annoncer leur départ avec le titre « Je M’En Vais », les voilà lancés dans une reprise de Suicide « Rocket USA » avec un de ces longs titres si propices à la transe désirée par le groupe ! C’est bien joué ! Puis c’est « Je Rentrais par le Bois… BB ». On a commencé par un instrumental, on finit de la même manière. La boucle est bouclée…

Setlist : Spirale, Prisoner of Beauty, Shout (avec Rover),    J'adore le monde    (avec Bertrand Belin),    Down Underground,    Je ne suis pas très drogue,    Malamore,    Salvation,    Shadow People    (avec Emmanuelle Seigner),    The Gift,    One Blood Circle,    Istanbul Is Sleepy,    TV Set    (reprise des Cramps),    Je m'en vais,    Rocket USA    (reprise de Suicide),    Je rentrais par le bois... BB.  Rappel :    El Beach   ,    What Goes On    (reprise du Velvet Underground),  Vaduz.

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