Après trois ans d'absence de salles françaises, John Butler revient pour une tournée spéciale en solo. Il présente son dernier album PRISM.
Noah Dillon
La salle est déjà plutôt rempli dès l’ouverture et les spectateurs arrivent tranquillement, c’est un bon constat, car le concert a l’air d’être vraiment intéressant.
Cette soirée est ouverte par Noah Dillon, seul avec sa guitare électro-acoustique en face au public parisien.
Ses textes sont introspectifs avec une gamme très variée de questions profondes et existentielles. Le jeune australien concentre son show sur le coté émotionnel de l’interprétation, et il arrive avec brio à transmettre ses propos. L’auditorium est très réceptif et accueille chaleureusement la prestation.
Malheureusement, le set est très court, juste d’une demi heure et Noah Dillon laisse la place au changement de plateau pour la suite.
John Butler
À 20h35, la salle se plonge dans le noir pour l’entrée de la star du soir : John Butler, accompagné par des musiciens de session : 1 bassiste/claviériste, 1 batteur et 1 percussionniste/claviériste.
La salle est désormais pleine et notre hôte nous présente tout de suite "Going Solo" et "So Sorry", deux chansons tirées du dernier album.
Ce serait un mensonge dire que la salle se chauffe tout doucement et au fil des chansons, car le public est très enthousiaste dès la première note et accueille avec enthousiasme le guitariste.
Le set s’alterne entre les chansons du dernier album PRISM et les chansons du John Butler Trio.
Ce que nous pouvons constater, c’est que grâce au style et puissance de la musique (dans un registre qui mélange la folk, le rock et la country), John nous amène dans un voyage sensoriel et émotionnel, qui permet d’explorer des mondes lointains.
Autre constat qui n’est pas des moindres, la technicité des musiciens, qui nous livrent une prestation de haut niveau tout au long du set, c’est tout à fait logique au vu de la virtuosité de John même à la guitare.
Cette virtuosité est bien visible sur la chanson "Ocean", en effet, John reste tout seul sur scène avec sa guitare électro-acoustique, en assurant la partie guitare et en tapant sur la caisse de résonance pour la partie rythmique. Ainsi, pendant une dizaine de minutes, il nous amène au large des grandes étendues bleues, en alternant les moments calmes avec des moments de rage.
Le set continue toujours en nous présentant les nouveaux morceaux en alternance avec ceux qui ont fait la notoriété du guitariste.
Du coté des interactions, c’est très intéressant, car il prend le temps d’échanger avec le public, d’expliquer le concept de certains morceaux, ce que les spectateurs apprécient énormément.
Le temps passe sans qu’on s’en aperçoit et le concert fini sur les notes de "Funky Tonigh", sous une pluie d’applaudissements de la salle.
En conclusion, cette soirée a été une véritable invitation à l’introspection et à la paix avec soi même et dans le monde, un voyage musical entre folk et rock où les ballades oniriques nous ont menés vers des horizons lointains.





























