Viiiiiiiiite !! Le nouveau premier concert des Dionysos est annoncé, ils se produiront au Grand Rex (où Mathias Malzieu apparaissait en tant que spectateur de Danny Elfman il y a quelques jours) le 3 mai 2016. Les 100 places proposées en avant-première ce week-end sont parties comme des petits pains (places Carré Or au prix du balcon, ça valait le coup) et la billetterie ouvre ce matin à 10h, foncez !
22 ans de groupe déjà ! De la route, beaucoup de route, de l’envie, beaucoup d’envie, de l’inspiration, tellement d’inspiration et une amitié fraternelle solide qui emmène Mathias, Babet, Rico, Stephan et Miky Biky toujours plus loin. Seul absent à l’appel pour ce nouveau disque, l’ours du groupe, Guillaume, qui assurait (principalement) la basse jusqu’alors.
La date de sortie est annoncée : 29 janvier 2016 pour rencontrer le Vampire en Pyjama et lire son « journal » intime en parallèle (roman autobiographique sans filtre de Mathias Malzieu qui tourne donc toujours comme une toupie, pondant des œufs dans plusieurs paniers à la fois, comme de coutume). Le groupe change de maison de disques (passage de Barclay à Columbia Records) et l’écrivain de maison d’édition (désormais chez Albin Michel).
Et depuis jeudi dernier, on peut écouter un premier extrait de ce 8ème opus : « Vampire de l’Amour ». Il y a même un pré-clip disponible sur Youtube qui retrace le parcours de l’homme à tête de cœur, nouvelle mascotte Malzienne qui se décalcomanie sur les parvis de Paris depuis cet été (Hummm ! Un jeu de piste !)
Les cloches d’église sonnent, la batterie tambourine, les confettis (en forme de cœur) s’envolent et l’ombre (de Giant Jack ?) « se divise, chaque nuit ». Pour « rester en vie », le vampire (de Labello) doit « embrasser tous les jours ». Confidences...
Ce titre est la première clé du parcours. Il va falloir attendre le début d’année prochaine pour ouvrir les portes suivantes.
Le moins qu’on puisse dire c’est que la mélodie est soignée. Sacré travail, précision, finesse, recherche de sonorités, toujours… Des instruments nouveaux et à la fois cet univers incomparable qui démarquait déjà le groupe à ses débuts, mélange de mélancolie et d’humour, de profondeur et de légèreté… Un Retour vers le Futur, en somme !
Le titre se termine exactement comme il a commencé, la boucle est bouclée. Et nous, on la fait tourner, en boucle, tous les jours.
Flora Doin
