The Last Shadow Puppets aux Eurockéennes 2016


Vendredi - 20h15 - Main Stage

Mesdames et messieurs, le premier groupe à se produire sur la grande scène des Eurocks 2016 est bien The Last Shadow Puppets. Emmené par l’élégant Alex Turner et le rocker Miles Kane, le supergroupe anglais était très attendu par les fans, venus nombreux pour accueillir comme il se doit les gentlemen britanniques.

The Last Shadow Puppets, c’est 9 musiciens sur scène pour pas grand chose. Alors, un petit orchestre, ça fait toujours bien pour accompagner les autres zikos. Mais pour ça, encore faut-il avoir des morceaux qui décollent et qui en jettent. Et on ne peut pas dire que ce soit le cas ici. Certes, certains morceaux en ont sous la dent et musicalement, c’est sympathoche. Oui, Alex Turner a un visage d’ange et sait envoyer la patate. Oui, Miles Kane a une voix originale et l’utilise à merveille. Mais devoir rester une heure et quart devant un tel ennui relève du défi.

Objectivement, The Last Shadow Puppets est un bon groupe. Un bon groupe, mais qui ne déteint pas vraiment sur la scène indie rock actuelle. Ce qui fait le succès modéré du groupe, c’est surtout Alex Turner, ancien leader d’Arctic Monkeys. Malheureusement, ce projet parallèle est loin d’être aussi intéressant qu’AM.

Le set commence pourtant bien avec «My Mistake Were Made For You», où la basse est excellente et les parties de guitares exécutées avec brio. Et tout ça sur fond de violoncelles. C’est beau. Mais le show reste à peu près le même tout au long du temps imparti. Les classiques tels que «Bad Habits», «Standing Next To Me» ou encore «Dracula Teeth» viendront sauver les meubles et faire bouger un peu les fans et autres amateurs, mais sans plus.

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Pendant le concert, Turner et Kane se paieront le luxe de jouer plusieurs cover, «Moonage Daydream» de David Bowie et «Totally Wired» de The Fall. Elles sont bien interprétées et collent parfaitement à l’état d’esprit de The Last Shadow Puppets, c’est un point positif.

Les morceaux bénéficient presque tous d’arrangements à cordes plutôt classes, comme le pantalon d’Alex Turner. D’ailleurs, parlons-en de ce dernier, parce que son comportement sur scène en aura énervé plus d’un. Personne ne niera que monsieur Turner sait faire le show et sait faire participer son public. Mais il sait aussi passer la moitié d’une chanson à regarder les maintes caméras pointées vers lui et les attirer à lui. Alors, c’est bien gentil de sa part de faire faire des gros plans sur sa tête de beau-gosse, mais est-ce bien nécessaire et naturel ? On vous laisse méditer sur la réponse. Sinon, entre les chansons, il ne cessera de demander aux festivaliers «Comment ça s’écrit ?» en français bien sur, et ceux-ci de répondre «T.L.S.P.!», comme à chaque concert.

Le concert se termine avec «In My Room», avec le duo de voix Turner / Kane, morceau qui tient la route avec son instru sinistre. Ce qu’on retiendra, c’est surtout la présence de deux charismatiques leader, accompagnés de musiciens talentueux. Mais l’avis global des spectateurs sur la prestation du groupe restera mitigé à entendre les réactions post-show.

Setlist:

My Mistakes Were Made For You
Only The Truth
Used to Be My Girl
Bad Habits
The Element of Surprise
Totally Wired (The Fall cover)
Aviation
Dracula Teeth
Standing Next To Me
Sweet Dreams, TN
Moonage Daydream (David Bowie cover)
The Age Of The Understatement
Miracle Aligner
Meeting Place
In My Room

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