Johnny Mafia : « On veut un max de concerts »

Les Johnny Mafia sont devenus en quelques années une valeur sûre du rock made in France. Fils des Ramones et des Pixies, le quatuor écume les scènes, et laisse à chaque fois son public sur les genoux, au sens physique du terme. Alors que leur album, Michel, Michel, Michel, effectue une sortie nationale, rencontre avec Théo.

LGR : Salut Théo, content de te parler, enfin ! On a eu l’occasion de parler de l’album, on a parlé du concert au Point Ephémère, on va pouvoir échanger un peu. Alors comme ça on ressort l’album ?

Théo : Et oui, on est des charlatans, on sort deux fois les albums, haha. En fait notre éditeur, Alter-K, avait d’abord prévu une sortie sur Internet, Deezer, Spotify, tout ça, puis en fait on fait une sortie en national.

OK, tout s’explique ! Bon parle-nous un peu de Johnny Mafia alors. Et d’abord le nom, vous avez trouvé ça comment ?

Et bien, en ce moment on en parle beaucoup parce que… On n’aime plus trop notre nom de groupe! On aime bien le Johnny, mais on n’aime plus trop le Mafia. Ça a été choisi presque au hasard. On a commencé le groupe, on était au lycée, on avait des idées de lycéen, et les idées de lycéen, c’est pas forcément cool, en tout cas pour les noms de groupe. A un moment j’avais dit « ah ouais, Johnny Mafia, ça sonne », et puis voilà ! Mais bon, on va assumer !

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Photo © Vincent Arbelet

Ça a commencé comment, Johnny Mafia ?

Avec William, le bassiste, on est pote depuis qu’on est en primaire, on se connaît super bien. On a fait des groupes avant Johnny Mafia, ensemble. Et puis à un moment on s’est dit pourquoi ne pas faire un truc un peu sérieux… Je connaissais déjà un peu Fabio le guitariste, qui était déjà venu à 2-3 concerts. On avait vu jouer Nathan à un concert de son école de musique. On trouvait qu’il jouait vraiment bien par rapport à tous les autres batteurs, le plus rock’n’roll en tous cas, et du coup on lui a proposé de jouer dans le groupe. Pour l’instant on fait les concerts avec un autre batteur, parce que Nathan s’est fait mal cet été, et il a un peu de mal à s’en remettre.

Et la scène ?

On est fan de concerts, on essaie d’en faire le plus possible. On avait un peu peur du studio, c’est pour ça qu’on a mis longtemps avant de faire un album. Et au final on est assez content du résultat, donc ça nous donne envie de refaire aussi un peu de studio.

Un nouvel album en préparation ?

Pour 2017, oui, on espère. On prépare ça en tous cas. On a des trucs, des idées…

Comment ça se passe, les compos ?

Un de nous amène une idée, un riff de guitare, un morceau, un truc comme ça, puis après on bosse tous ensemble, le plus possible tous ensemble. Les paroles, c’est moi. C’est jamais très glorieux, je ne me casse pas trop la tête non plus pour les paroles. C’est assez répétitif parce que je ne prends pas beaucoup de temps pour les écrire.

Vous avez eu des touches avec plusieurs gros festivals, que ce soit les Inouïs du Printemps de Bourges ou les Eurockéennes. Des annonces pour l’été prochain ?

Je ne sais pas, on verra, peut-être qu’il y aura de belles surprises. En tous cas, pour 2017, on va essayer de faire le max de concerts, et le max de bons concerts. Ce que j’appelle bon concert… Un concert dans un petit bar, ça peut être très cool. Des grosses scènes, ça peut être bien aussi, mais on n’a pas trop d’infos là-dessus. On a joué au Championnat de France de skate, à Châteauroux, c’était cool. Et en plus Fabio est skateur, il était super content d’être là-bas, il a vu plein de bons skateurs, ça lui a fait plaisir.

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du rock ? Aujourd’hui c’est pas le rock qui attire les foules au collège ou au lycée…

A l’époque on était au lycée, on avait tout une bande de potes, avec William, on écoutait du rock, bien punk, depuis longtemps. On a d’abord écouté plein de trucs, puis après on a fait des groupes. C’était assez évident de faire du rock. Et, à Sens, où on habite, Sens la capitale du monde, il y a pas mal de gens qui écoutent du rock. C’est pas plus original que ça. Sens, la capitale du monde, le nouveau Seattle, le nouveau Liverpool ! Rien que pour les groupes de la ville, il y a une bonne scène, on s’entend bien… Même avec les groupes de Metal, qui ne font pas du tout la même chose que nous, on s’aide, il y a une bonne dynamique.

Interview, Groupe, Rock, Sens
Photo © Rodolphe Goupil

Les projets ?

La scène, la scène, la scène. On a quelques concerts jusqu’en décembre, avec la sortie de l’album en plus. Et on espère avoir encore plus de dates pour 2017. C’est pas facile de trouver des dates, c’est beaucoup de boulot. C’est difficile pour un groupe de rock de tourner en France. Les programmateurs ne veulent pas prendre de risque, par rapport au nombre de personnes dans les concerts. En ce moment c’est cool parce qu’on remplit bien les salles. Mais à Sens par exemple, il y a toujours plein de monde aux concerts de Rock !

Et les autres groupes en France ? Si tu devais m’en citer quelques uns ?

On a joué avec les Pogo Car Crash Control par exemple, on a joué une fois avec eux, et j’ai tourné avec eux avec mon autre groupe. Ça a l’air de bien marcher pour eux, c’est cool. Il y a les Black Boys On Moped aussi, de Rennes, un putain de groupe, des gars avec qui on a joué en Bretagne. On a joué aussi au Creusot jeudi avec Von Pariahs, on a joué pas mal de fois avec eux, eux ce sont nos grands frères. On avait halluciné la première fois qu’on avait joué avec eux, on avait trop aimé, et ils avaient bien aimé aussi. On a joué pas mal de fois avec eux, ils nous ont invités à jouer à Nantes avec eux, on a bien sympathisé. Tu vois il y a de bons groupes de rock en France !

Merci Théo, et bon rétablissement à Nathan !

Et en attendant les prochaines dates, si on regardait le concert du Point Ephémère, filmé en Juin dernier :

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