Guitare en Scène, jour 4 : Sting & Shaggy, Scott Sharrard, The Two, Alex Francis, 58 Shots

Bordel que ça passe vite. Des festivals de quatre jours comme Guitare en Scène, t'aimerais en avoir toutes les deux semaines. Des festivaliers accueillis comme des rois par une équipe aux petits soins, qui ne laisse jamais éclater par la fatigue, et qui donne toujours envie de revenir, c'est pas partout.

Ouais, parce que bon, on l'a légèrement laissé comprendre, noyé dans tous nos messages d'amour pour ce festival où on a clairement établi résidence pour encore un long moment, mais en plus d'une organisation au poil, où chaque personne du staff que l'on croise est toujours au taquet, ce festival a probablement les meilleurs techniciens son du métier. On avait cité un aléa un peu trop fort chez les Dead Daisies, mais malgré tout, un son toujours cristallin, ou qui ne prend qu'un morceau pour avoir sa vitesse de croisière, extrêmement bien mixé, chaque instrument est à l'honneur, que ce soit sous le chapiteau ou en plein air, deux conditions rarement honorées en festival. Alors merci à eux, qui font un taf de malade.

Jaune pisse, bénévoles, merveilles ambulantes, Yann Landry, GES

 

58 Shots

On ne sera d'ailleurs pas les seuls à avoir envie de les mettre à l'honneur ce soir. La première chose que dira Arthur après l'entrée en matière de 58 Shots sera un mot de remerciement envers eux, envers la façon dont ils ont été accueillis et traités par les bénévoles. De notre côté, pas mieux, on a récupéré de l'amour jusqu'à l'année prochaine. Et 58 Shots, dernier groupe du tremplin à passer en ouverture de cette scène Village, alors? Si t'as bien suivi, et que t'as vu l'interview des groupes tremplin avec Holophonics (hein, elle est pas sortie ? Tu feras le raccord temporel quand ce sera le cas alors), tu te souviens qu'ils nous avaient répondu que le groupe à ne pas aller voir était 58 Shots, parce qu'il allaient gagner. Et même si loin de nous l'idée est de cracher sur les groupes tremplin que l'on a découvert, bien au contraire, force est d'admettre qu'ici, c'est la branlée monstre, de celles qu'on n'attendait pas.

Arthur, Pause guitare, GES, Yann Landry

Du Hard Rock. Simple, basique, avec des structures qui sont là pour te prendre aux tripes dès l'apparition du premier riff, avec une basse qui fait trembler tes guiboles autant qu'elle te force à suivre la danse. Et absolument aucune pitié, tu suis ou tu vas te morfondre, assis avec ceux qui attendent Sting et se foutent du reste. Parce que si ce rock-là te plait pas, autant arrêter d'en écouter. Et des choses à voir, y'en a. Les mecs auraient une scène de deux hectares qu'ils te la parcourraient en deux secondes chrono tellement ils ont de l'énergie. Pourtant, dans cette sur-énergie, cet aspect "on en fout des caisses", y'a jamais un moment où tu te dis que ça déborde, que c'est pas naturel. Les mecs ont envie de nous en foutre plein la vue autant que ça leur semble normal de s'éclater de la sorte. On est loin d'autres groupes qu'on a mentionné ici, les poses ne sont pas prévues, mais improvisées.

Guitare propre, moue, GES, Yann Landry, William

Surtout, ça joue. Au-delà du répertoire qui justement permet de balancer un son lourd, acéré et dont on ne lâche pas la moindre miette, les musiciens sont bons, et entre le solo de basse de Théo qui finit en duo basse/batterie où Tony joue le gimmick de "Seven Nation Army" en martelant la quatre cordes avec sa baguette, ou le duel de guitares entre William et Arthur, ça ne s'amuse pas qu'un peu, les gars piochent dans tout ce qui fait un spectacle de scène efficace et le remanient à l'heure sauce. "À priori on ressemble pas mal à AC/DC, mais on s'en fout, on fait la musique qu'on aime". T'en fais pas, copain, on connaît la musique qu'on aime aussi, et vous êtes clairement pas des imposteurs. D'ailleurs on a eu confirmation qu'ils ont bien gagné le tremplin. Bon, fallait bien que le festival s'en débarrasse, mais nous on connaît la vérité, on sait qu'ils sont bankable.

Théo, Yann Landry, GES, basse

 

The Two

Équipés de deux dobros, d'un harmonica, de leurs sourires et déjà de leurs blagues, c'est tout en douceur que le set du duo The Two débute. Des arpèges précis, bien que tout juste effleurés coulent des deux guitares, l'harmonica de Yannick Nannette impose sa complainte tandis qu'une stompbox appuie de sa note sourde directement là où ça fait mal, directement au cœur, faisant varier non pas en vitesse mais en force les nuances de ce morceau d'introduction, tout instrumental.

Thierry, Yann Landry, Blues, GES

Voilà pour les notes d'ouverture, mais le set change de couleur rapidement, l'air chaud est écorché par la voix rauque de Yannick et vibre sous les accords de Thierry Jaccard. Ça s’accélère, s'intensifie et le public frappe dans ses mains spontanément. La complicité entre les deux musiciens est palpable, les blagues s'enchaînent, les apartés et les piques fusent, aussi bien entre eux qu'en direction du public. Nous ne chantons pas assez bien, qu'à cela ne tienne, on interrompt le concert pour nous reprendre, nous donner du cœur à l'ouvrage, et ça marche ! En quelques chansons, on est prêts à leur donner tous les whohoho et les yeah yeah yeah qu'ils veulent, on apprendra à chanter, à taper correctement dans nos pognes, on se sentira un peu Bluesmen nous aussi, le ressentant jusque dans nos os, sans oublier le swing dans nos pieds, le Jazz dans nos hanches et le sourire sur nos visages. C'est pas de nous, c'est de The Two « Blues in my bones » !

Maurice, Yann Landry, Blues

Ces deux-là jouent un blues qu'ils qualifient de « raw », traditionnel (on se demandera si on se trouve toujours à la frontière suisse, ou si nous n'avons pas été transportés en Arkansas le temps d'une chanson) mais le teintent en fin de concert de Funk (oui, un dobro peut sonner Funk, on en a eu la démonstration magistrale par Thierry et Yannick ) et aussi de musique créole, et on dansera jusqu'au bout. La biographie du festival évoquait à leur sujet l'immobilité des montagnes, à la quelle heureusement les Hommes ne sont pas soumis, ce qui a permis la rencontre du Suisse Thierry et du Mauricien Yannick, mais c’est pourtant bien ici le mouvement de ces deux montagnes de générosité qui nous emporte avec eux.

Yann Landry, GES

 

Alex Francis

Curieuse position que celle d'Alex Francis dans la programmation du festival. Avec un set d'à peine une demi-heure positionnée entre 19h30 et 20h00, l'Anglais dispose effectivement du plus court temps de jeu de l'ensemble du festival., intercalé entre The Two, dernier concert sur la scène Village, et Scott Sharrard. Quelle musique jouer pour tenter de bouger le public durant ces 30 minutes ? Rien de plus que de la Pop basique. On a l'impression que le groupe est là en tant que première partie de Sting : ce n'est pas un hasard, Alex Francis a déjà rempli ce rôle lors de plusieurs dates de la tournée en France de Sting cette année. Mais qu'est-ce que ça vaut sur scène ?

Alex Francis, Yann Landry, Babylon

À vrai dire, c'est propre : les cinq musiciens assurent leurs parties (le guitariste soliste ne fait probablement pas assez souvent crier son instrument, mais c'est aussi le genre qui veut ça) et Alex chante juste et semble sur scène de bonne volonté. Sur le plan technique en revanche, sa voix aux accents presque Reggae sort sans relief. Les titres s'enchaînent sans que la sauce ne prenne vraiment, la faute au côté vraiment trop mielleux et niais de ses titres. La reprise du "Human Nature" de Michael Jackson encore plus molle que l'originale en est le meilleur exemple.

Si le but était de chauffer la foule avant le concert de la tête d'affiche, ce n'est pas franchement réussi. Une large part de la foule reste hors de la tente, et profitera du show suivant pour commencer à se placer, oubliant assez vite le set d'Alex Francis.

Ion like a lion in Zion, Yann Landry, Alex Francis

 

Scott Sharrard
 

On arrive à l'avant-dernier set du festival. Cette place dans le running-order est l'une des meilleures que pouvait espérer Scott Sharrard. En effet, même s'il ne dispose que de 70 minutes pour exécuter son set, il a alors pour lui un public vraiment présent et déjà bien dense, (logique en considérant l'énorme tête d'affiche qui va clore le festival). Et, vu l'artiste, collaborateur de Gregg Allman dans le Allman Brothers Band pendant presque 10 ans, c'est vraiment une place méritée ! À l'instar de Danielle Nicole qui était venue jouer vendredi, Scott est ici en Europe pour une date unique, avant de reprendre sa tournée mondiale en s'envolant vers le pays du soleil levant.

Mouches, Yann Landry, moi j'ai tué un croco

Au programme, le trio envoie titre après titre une bonne partie de ce qui constitue le prochain album de Scott, Saving Grace, à paraître en septembre. On a là de très bons titres de rock teintés de blues, et on fait naturellement le parallèle avec les Allman Brothers Band. On retrouve une formule éculée mais tellement iconique et efficace : pendant les couplets, Scott envoie ses accords bluesy accompagné par la basse bien ronde de son acolyte, en déposant par dessus sa voix profonde et mélodieuse à la fois. C'est terriblement efficace, et on comprend très vite pourquoi le bonhomme a eu tant d'importance auprès de Gregg Allman. Une fois le break passé, c'est lors des soli mémorables que Scott démontre toute l'étendue de la qualité de son jeu, sans jamais avoir besoin d'en mettre partout. C'est maîtrisé à un point que l'on a rarement vu.

Scott Sharrard, Yann Landry, GES

Le public a en tout cas bien compris la qualité du guitariste et nombreux sont ceux qui se sont placés dans la tente pour le concert final et savourent la musique de Scott Sharrard, ponctuant de copieux applaudissements les morceaux du trio. Le groupe est quant à lui particulièrement heureux de jouer là ce soir, ça se voit aux échanges de sourires et de regards complices sur scène : on sent la cohésion de la formation. Mais bientôt le temps accordé au set s'épuise et on atteint la dernière demi-heure entre les sets, avant l'arrivée de celui que tout le monde attend ce soir.

Sting...
 


Roland, Padre, Présentateur, Yann Landry

Roland, rockeur émérite, fondateur et directeur de la salle du Chat Noir, tout juste retraité

L'énorme tête d'affiche du festival, le premier annoncé avant que d'autres noms fassent leur apparition, s'apprête à faire son entrée sous le Chapiteau. Pour l'accueillir, la horde d'insupportables collés à la barrière et qui n'a pas bougé depuis l'ouverture des portes est bien là, prête à sortir ses hurlements groupiesques et sa nuée de téléphone pour privilégier les selfies avec l'idole (là où nos copains photographes sont parqués sur le côté), et l'ambiance commence à battre son plein. Pour la première fois du festival, malgré une forte affluence pour Zucchero la veille, le chapiteau devient irrespirable, noyé dans la marée humaine, et on aurait aimé que les formations des journées précédentes bénéficient d'une telle ambiance.

I don't drink coffee, British, Sting, Yann Landry

 

Mais lorsque l'ami Roland, qui a présenté les groupes de cette scène durant les quatre jours, débarque pour annoncer ce qui va suivre, ce sont des regards circonspects, voire médusés, qu'affichent les festivaliers : en effet, pour représenter la sortie de l'album commun 48/876, ce sont Sting et Shaggy qui vont se produire ce soir. Si l'ambiance restera globalement positive et se prêtera malgré tout au jeu (après tout, quitte à s'être déplacé...), de nombreuses protestations se feront entendre, et beaucoup de réactions à vif après le concert seront négatives. L'erreur incombe bien malheureusement au festival, qui n'a absolument pas communiqué sur cette double affiche, au point que les organisateurs eux-mêmes ne semblaient pas au courant jusqu'à la dernière minute du set qui allait se dérouler ce soir. Le mal est fait, et il est sûr qu'au prix de la place, la désillusion d'apprendre qu'au lieu d'un gros concert de rock, ce sera plutôt du Ragga Dancehall, il y a de quoi avoir les crocs.

 

...et Shaggy !

Yagalaga, Bombastic, Shaggy, Yann Landry

Au final, qu'en est-il ? "Englishman In New York", son rythme reggae encore plus prononcé pour l'occasion entraîne tout le monde et convainc les sceptiques. À tel point que l'auditoire, qu'il soit sous le chapiteau ou touffu sur les côtés devient un gigantesque hall de danse. Tout le monde y va se son déhanché, de sa plus belle voix, ça s'amuse, ça danse et ça chante, le pari est réussi. Et puisque les deux showmen mettront en avant immédiatement leur nouvel album, avec des compositions dans le même air et calibrées pour avoir un effet "tube de l'été", rien de moins logique à ce que la réponse du public soit aussi chaleureuse (et pourtant, l'album en studio n'a que très peu de relief à proposer). Surtout, les deux gus se font plaisir. Vissé sur son pied de micro pour se concentrer sur son chant et ses lignes de basse, Sting compte sur la présence de Shaggy pour assurer le show, et son acolyte le lui rend bien. Toujours dans la danse, ce dernier n'hésite jamais à aller au contact du public, et semble heureux de se voir autant accueilli. La soirée s'annonce aussi agréable qu'elle était inattendue.

Basse longue, Hallu collective, Yann Landry, Sting, Shaggy

Mais évidemment, comme tout ne peut pas toujours rouler, les désillusions apparaissent vite. Dès "Every Little Thing She Does Is Magic", le morceau est tellement peu réarrangé que le Jamaïcain se retrouve à devoir meubler comme il peut. Quand il fait des interventions en rapport aux paroles et que les deux se répondent, tout va bien, quand il s'agit de juste faire des onomatopées improbables parce qu'aucune ligne de chant ne lui est allouée. À partir de là, beaucoup diront que Shaggy n'est là que pour gâcher le show de Sting, mais en l'invitant sur une tournée complète et ne prenant pas la peine de retoucher les morceaux de Police, n'est-ce pas alors Sting qui se tire une balle dans le pied tout seul en ridiculisant son partenaire ? D'autant que quand ça colle, ça ne le fait pas qu'à moitié : à partir du moment où Shaggy est à l'aise, l'ambiance décolle, le chanteur sait manier sa foule et possède toujours son flow qui invite le soleil à rester malgré l'heure tardive, accompagné de la douceur de la voix de Sting qui n'a pas perdu une once de puissance ou de justesse.

Shaggy, Lennon, Glasses, Yann Landry

Alors le set se divise en deux parties qui ne se mêlent jamais. On est malmené, les émotions sont en montagne russe, tantôt éprises d'une envie de danser à tout va, tantôt se demandant ce qu'il se passe et pourquoi c'est aussi mal interprété. Évidemment, les fans trouvent rapidement leur tête de turc, l'idole pour laquelle ils se sont déplacés leur étant toujours aussi intouchable ; pourtant, avec la capacité de l'Anglais de proposer des projets autant variés dans leur composition que dans leur approche musicale, ils devraient être plus amenés à être surpris et accepter un nouveau délire. Alors ça crachote, ça hue quand les morceaux de Shaggy sont à l'honneur, alors que contrairement aux titres de Police Sting s'accapare tout le mérite et laisse les miettes à son comparse, sauf lors de quelques medleys repensés, ce dernier lui laisse une place et de vraies lignes musicales lors de ses propres réinterprétations. Qui font certes partie du morceau original, mais qui du coup ne laissent personne derrière.

Deux doigts, joie, Sting, Shaggy, Yann Landry

Un contraste flagrant, qui fait que même s'il est toujours amusant, horripilant pour certains, d'entendre des "It Wasn't Me" ou autres "Hey Sexy Lady" que l'on a mis dans un placard depuis la fin de notre adolescence, leur passage sur scène est bien plus cohérent qu'un "Message In A Bottle" où l'un galère tandis que l'autre s'égosille sans peine, sachant que de toute manière, les regards sont pour lui. À noter que la transition "Roxanne / Bombastic" passera crème, là où le retour sur la même "Roxanne" se fera plus dénoté, saccadé et douloureux. Un signe ? En tout cas, à défaut d'y avoir pris du plaisir à tous les instants, on espère que les déçus auront pris un malin plaisir à rire de la ridicule tentative de mise en scène où Sting passera un costume de bagnard face à un Shaggy en costume et perruque d'avocat à l'anglaise.

Sting, Shaggy, Poupouloupoupoulou, Yann Landry

On n'était pas prêt. Mais faut-il reprocher cela pour autant à Sting, qui n'aurait pris aucun plaisir et serait venu comme à l'usine si on lui avait interdit le show qu'il avait envie de défendre ? Ici, l'énergie et le plaisir se ressentaient sur scène, et que l'on ait accroché ou pas (on ne va pas blâmer les récalcitrants, on n'est pas nous-mêmes des fanatiques de Ragga Dancehall), on ne peut pas nier cette évidence. Reste un show à moitié travaillé, où la cohésion entre les deux artistes finit en démonstration d'égo quand il s'agit de jouer des vieux titres de la légende anglaise, qui a moins envie de partager son bout de pain, là où le copain a joué le jeu jusqu'au bout. Pourtant, l'énergie et la chaleur apportée par Shaggy est clairement un plus pour Sting, qui n'aurait pas forcément fait quelque chose de plus énergique s'il était venu seul défendre son répertoire. Il aurait par contre été nécessaire que le festival communique bien plus sur cette double affiche pour éviter qu'une grande partie de l'auditoire ne reparte déçue. Le public n'aurait clairement pas été composé à 100% des mêmes personnes alors, mais les billets se seraient malgré tout vendus comme des petits pains.

Sting, Shaggy, Yann Landry

Au final, on n'en tient que peu rigueur à Guitare en Scène. Le festival qui a déjà programmé le chanteur aura au moins cette fois-ci proposé un set totalement inédit et différent, déception ou pas. La capacité des programmateurs à toujours tenter de renouveler les prestations programmées n'est pas un facteur de déception, bien au contraire. Que ce soit les groupes que l'on a adoré, que l'on a hué, sur lesquels on a écrit de l'amour ou de la colère, méritée ou pas,  tous ont apporté quelque chose, une palette d'émotion que l'on prend chaque année du plaisir à retrouver. Et à Guitare en Scène, quand on est dans cette ambiance conviviale, familiale même, qu'il y ait des intempéries ou des groupes qui nous filent la nausée, on pardonne vite, et vu qu'ils sont parmi nous à se balader, on en rigole même avec eux assez vite. Et il n'y a pas énormément d'endroits où on peut dire ça. Bon, on va peut-être arrêter d'autant leur envoyer de passion, à force d'être aussi mielleux et dithyrambique, on va vraiment devenir les deux mémés sur un banc qui n'ont plus rien d'autre à dire que de savoir si la petite laine est nécessaire aujourd'hui ou pas. Malgré tout, une dernière fois, un immense merci aux bénévoles qui traitent tout le monde, petits comme grands groupes, festivaliers comme salauds-avec-stylos (entendez par là, nous) comme leur plus proche parent. Et aux RP. Parce qu'ils sont doux, eux aussi (et qu'on veut revenir l'année prochaine !)

Toutes les photos du Jour 4 sont ici dans un gros album

Textes : Laëtitia Maciel, Félix Darricau, Thierry de Pinsun
Photos : Yann Landry

 

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