Frank Carter & The Rattlesnakes (+ Kid Kapichi) à  l’Epicerie Moderne, Lyon (11.11.19)


Après une tournée européenne réussie l’année dernière, les Rattlesnakes sont de retour cette fois-ci dans des salles plus grandes, pour promouvoir le dernier album : End Of Suffering. Nous étions donc à L’Epicerie Moderne, pas loin de Lyon, pour témoigner des nouveaux titres en live. Si certains fans ont été déçus par le manque d’anciennes chansons, le fait que Frank Carter ait dû raccourcir sa setlist en est peut-être aussi la raison.

 

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KID KAPICHI


Pour ouvrir la soirée, les anglais de Kid Kapichi ont été choisis par leurs compères. Premières notes et première bonne impression : le  guitariste est déchaîné, les riffs attaquent nos oreilles et le son est bon. Le groupe fait plutôt l’effet d’une bombe rock : la plupart du public est présent dans la salle pour les soutenir, et avec des titres explosifs comme « Revolver » ou « Take It On The Chin », Kid Kapichi nous régalent.

Inspirés par Billy Talent, les anglais continuent leur set et enchaînent avec des morceaux plus heavy les uns que les autres. La fosse, timide au début, y va de ses applaudissements et Kid Kapichi ne cachent pas leur joie d’avoir tourné en Europe avec Frank Carter. « Death Drips » viendra faire office d’au revoir, mais on ne doute pas que le groupe reviendra bientôt sur nos terres françaises. Une très bonne découverte qui annonce le ton pour la suite.
 

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FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES


Place maintenant à nos punk rockers préférés. 700 places ont été vendues pour ce soir, ce qui prouve la popularité grandissante de Frank Carter et ses acolytes. « Tyrant Lizard King » et « Kitty Sucker », deux nouveaux morceaux pour débuter « en douceur » font le job. Les fans semblent en forme, contrairement à Frank, qui nous avait prévenus sur les réseaux sociaux qu’il était malade. D’abord, ça ne se ressent pas sur sa prestation, car le rouquin veut toujours se donner au maximum.

Mais lorsque que celui demande de faire de la place pour un circle-pit dédié aux femmes, un individu n’écoute pas. Frank Carter, contrarié, n’hésite pas à lui lâcher un « dickhead » et « T’as vraiment un problème », avant de regarder Dean Richardson, son guitariste, désespéré par le comportement malsain de certains. Ca n’empêche pas le groupe de lancer son traditionnel « Wild Flowers ».
 

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Pour calmer les esprits, Frank Carter nous explique que la prochaine chanson parle de ses problèmes de santé mentale. Un speech qui fait écho tant il est inspirant. Le public approuve et applaudit avant que « Anxiety » ne commence. Un arpège léger, doux, comme on n’a pas l’habitude avec le groupe. D’ailleurs, la présence d’un second guitariste live donne plus de profondeur à leur jeu, une bonne idée.

La part belle est ensuite faite au dernier opus, normal, mais cela commence à se faire ressentir. Les titres, résolument plus « mous » sur CD, sont bien sûr beaucoup plus énergiques en live, grâce à une performance on ne peut plus rock’n'roll. Heureusement, l’imparable « Snake Eyes » et « Lullaby », écrite pour sa fille de 5 ans viennent redonner du piment à un set un petit peu en dessous de ce que le groupe dégage d’habitude. S’ensuit alors le riff dévastateur de « Vampires » sur lequel les mosh pits ne se font pas attendre.
 

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Lorsque Frank Carter demande de faire un peu de place au milieu pour que les couples viennent danser, la fosse s’exécute, à sa grande surprise. « On a demandé pareil en Allemagne, les gens ne voulaient pas le faire, merci la France ! » plaisante-t-il.

Cela fait déjà 1h20 que le groupe est sur scène, et avec les impératifs de la salle, Frank Carter & The Rattlesnakes ne joueront pas « Juggernaut », pourtant prévu sur la setlist imprimée. C’est peut-être le seul bémol de la soirée, puisqu’un titre plus énervé manquait un petit peu ce soir. Peu importe, les serpents à sonnettes sur scène ne déçoivent jamais, et on a déjà hâte de les revoir sur nos terres. 
 

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Crédit photos : Lukas Guidet, toute reproduction interdite sans l'accord du photographe.

 

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