The Chainsaw Blues Cowboys – The Magnificient Seven – Part 1

Troisième album des Chainsaw Blues Cowboys, The Magnificient Seven - Part 1, qui ne comporte que huit titres (ou plutôt sept, plus un épilogue) malgré sa présentation comme album long, annonce sans nul doute une partie 2.


 

Le titre annonce la couleur, en hommage au western des années 60. Ça commence par des sifflements et des maracas évoquant tout de suite le paysage désertique, les virevoltants qui balayent la route, le vent sec… Puis la guitare égrène quelques notes, un chant monosyllabique se fait entendre, rythmé de claps.

Progressivement d'autres instruments arrivent, batterie, cordes, enfin le chant éraillé, venu de loin… Ennio Morricone n'aurait pas craché sur cette intro. Bienvenue dans le monde des cowboys à la tronçonneuse blues. Le décor est posé.

Sur les coups sourds de la batterie, les chœurs tribaux et les riffs de basse de « The Wild Bunch Massacre » placent les personnages. On entend des cris lointains, la troupe s'approche, et veut visiblement en découdre.

gospel, blues, duo, cinéma, western

Les « frères Chainsaw » James et Erich se sont ainsi baptisés depuis 2011, et ont aussitôt conquis leur public.

Ils posent un décor cinématographique grandiose tout autour de l'auditeur comme un cinéaste manie les travellings, meublant l'environnement d'une foison d'instruments et jouant judicieusement des silences pour rendre plus consistant leur blues entremêlé de riffs rock 'n' roll.

On se laisse complètement entraîner par l'oreille dans ces étendues désertiques, on tâte son holster et on plisse les yeux dans le soleil.

Si les gangs de hors-la-loi de ce far-west rhônalpin ne vous ont pas encore scalpé les oreilles, allez donc prier un peu pour le salut de votre âme dans le village le plus proche.

Mais sur le chemin, le rythme endiablé de « Pandemonium City » fera danser votre carcasse harassée sur les fracas des tambourins qui rappellent une chevauchée à bride rabattue dans les paysages rocailleux. Il sera alors temps de prendre un peu de repos bien mérité au coin du feu, écouter les vieux conteurs à la voix de crooner accompagner leurs récits d'une guitare sèche… et de percussions, chaînes et grelots tintants, pour donner corps à l'histoire.

On se pose dans ce saloon à l'ambiance réconfortante et on se laisse aller à écouter les légendes du coin. C'est alors qu'un prêtre arrive, et commence un sermon gospel… à suivre dans une partie 2 ?

Sortie le 8 mai

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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