Walls Of Jericho au Hellfest 2016

Dimanche, 20h30 – Warzone
 

Les choses sérieuses commencent sur la Warzone en ce dimanche soir avec un trio absolument imparable qui s'offre à nous Walls Of Jericho – Heaven Shall Burn – Refused. On débute avec le combo de Detroit et sa frontwoman iconique : Walls Of Jericho.

Avec un nouvel opus dans les bacs, No One Can Save You From Yourself, huit ans après The American Dream, Walls Of Jericho a des choses à montrer et à faire écouter au public du Hellfest. Il y a deux ans nous avions eu le droit à un gros best-of, cette fois-ci c'est une setlist orientée sur le dernier album auquel nous allons avoir le droit. Le public du Hellfest réserve une ovation à Candace Kucsulain qui fait son apparition alors que les premières notes de "Illusion Of Safety" retentissent dans la Warzone. Dès le début du set, on se prend un mur de son dans la face couplé aux élucubrations de la chanteuse qui font se dresser les poils de tous les fans de la fosse. La communion est quasi parfaite entre le public et le combo, ça fait extrêmement plaisir à voir. Candace Kucsulain mène le public à la baguette à coup de circle-pit, de wall of death et autres joyeuseries.

On repart ensuite vers The American Dream avec "A Trigger Full Of Promises" et "Feeding Frenzy", cette dernière commençant avec un riff de guitare entêtant qui reste en tête dès la première écoute. Chris Rawson (guitare) occupé avec son autre combo Stick To Your Guns – autant vous dire qu'il ne doit pas s'ennuyer en jouant dans deux groupes aussi connus dans la scène – le rôle de guitariste rythmique sur la tournée est dévouée à Bobby Valeu, qui joue sa partition sans encombre.


Lors de la sortie de l'album, nous avions été dithyrambique dans nos propos et la version live des morceaux ne changera pas notre idée. Il aura fallu attendre huit ans pour un nouvel opus mais que ce temps aura été bénéfique au combo quand on entend des titres comme "Reign Supreme", "Relentless" ou même le titre éponyme. Walls Of Jericho est au sommet de son art et c'est un privilège pour nous d'en faire partie.

Avec quasiment une heure de temps de jeu, tout le monde arrive à rentrer dans le set à son tempo. La fosse, quant à elle, n'en finit pas de bouger et heureusement que cette nouvelle configuration de la Warzone permet d'accueillir beaucoup plus de monde qu'auparavant sinon on aurait eu des malheureux dans l'assistance. Candace prend le temps de s'adresser au public avec des messages forts qui espérons-le auront été compris par tous en ces temps difficiles pour les droits de l'Homme notamment. Le hardcore est une musique fédératrice, une musique qui fait réfléchir et c'est grâce à des groupes comme Walls Of Jericho qu'elle continue à attirer des personnes conscientes.

Doigt d'honneur en l'air à la demande de la frontwoman, il est l'heure pour "The American Dream" de retentir sur la Warzone. « Fuck The American Dream » s’époumone Candace. Walls Of Jericho aura réussit un véritable tour de force pour ce qui restera un des meilleurs concerts du festival. 

Photographies : NikolasE 2016 / Facebook : NikolasE. 
Toute reproduction est interdite sans l'autorisation écrite du photographe. 

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